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Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Finance > Grève des banques : les vraies questions à poser
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Grève des banques : les vraies questions à poser

Bassem ENNAIFAR
2021/07/05 at 8:00 AM
par Bassem ENNAIFAR 6 Min Lecture
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Le torchon brûle entre la Fédération générale des Banques et des Etablissements financiers (APTBEF) d’une part et les patrons de l’industrie financière d’autre part, essentiellement les banques et les compagnies d’assurance.

Une grève des banques a été décrétée pour le 05 et 06 juillet 202, à la suite de l’échec des négociations concernant les revalorisations salariales pour 2020 et 2021 et la révision des méthodes de recrutement par certains établissements.

Contents
Le torchon brûle entre la Fédération générale des Banques et des Etablissements financiers (APTBEF) d’une part et les patrons de l’industrie financière d’autre part, essentiellement les banques et les compagnies d’assurance.Les frais de personnel c’est plus de 30% du PNBDes choix rationnelsUne question de gouvernance« Il y a deux problèmes majeurs auxquels il faut trouver une solution définitive, sinon le secteur risque d’être secoué périodiquement par ces mouvements sociaux »

Les frais de personnel c’est plus de 30% du PNB

Nous ne pouvons qualifier objectivement ce blocage, qui va causer un grand dérangement dans les jours qui viennent, sans analyser quelques chiffres.

Si nous prenons l’exemple des banques résidentes, nous constatons que pour l’exercice 2019, les charges de personnel ont totalisé 1 696 MTND, soit 16,4% des produits d’exploitation bancaires et 30,7% du PNB du secteur. Concrètement, il s’agit du principal poste de charges, dépassant même le coût du risque et les charges générales d’exploitation cumulés.

Pour 2020, nous ne disposons pas encore des chiffres de trois banques (BFT, TSB et la BFPME). Nous avons donc ajusté les chiffres de 2019 pour pouvoir comparer les ordres de grandeur.

Nous constatons que les frais de personnel ont atteint 1 705 MTND, soit une progression de 3% par rapport à 2019. Comparativement aux produits d’exploitation bancaires, ils pèsent 16,8% contre 16,2% en 2019.

Par rapport au PNB, c’est désormais 30,7% contre 30,4% une année auparavant. Il s’agit bien d’une hausse dans une année marquée par la baisse des bénéfices causée par la situation sanitaire et au recul des taux.

Des choix rationnels

Et comme tout gestionnaire, les managers des banques vont logiquement chercher à réduire la facture de la pandémie via la diminution du poids des charges de personnel. De plus, avec la dégradation de la qualité des actifs et le durcissement du cadre prudentiel, les autres centres de coûts pourraient flamber à tout moment, mettant la profitabilité de tout le secteur sous une pression inédite.

Ce n’est pas une tendance nouvelle. Depuis des années, certaines banques ont trouvé dans les services des gros cabinets de recrutement la solution pour alléger les rémunérations. Il ne faut pas oublier que le secteur est régi par une convention collective qui permet aux employés d’accéder à une série de primes et d’avantages, rendant ce poste quasi-inflexible.

Pour la détourner, le recrutement se fait désormais via des spécialistes qui mettent à la disposition des banques des ressources humaines qui sont payées douze salaires et qui n’ont pas accès à tous ces avantages, au moins durant les premières années.

Une question de gouvernance

Mais le cœur du problème n’est pas là. Il y a deux problèmes majeurs auxquels il faut trouver une solution définitive, sinon le secteur risque d’être secoué périodiquement par ces mouvements sociaux.

Le premier est ce que sentent les banquiers lorsqu’ils lisent le niveau de rémunération des premiers responsables. Alors qu’on demande aux employés de prendre en considération la baisse de la profitabilité, ces derniers pensent que cet effort doit être supporté équitablement par tout l’effectif de la banque, y compris le top management et les actionnaires.

La distribution d’un dividende généreux par la majorité des établissements cette année n’a pas été digéré, bien qu’il s’agisse d’un rattrapage partiel pour compenser l‘abstention de l’année dernière.

Il faut donc que le secteur réfléchisse à des normes qui réduisent le gap entre les rémunérations. Il y a l’exemple des établissements scandinaves où le salaire le plus élevé dans une banque ne dépasse pas 12 fois le salaire le plus faible.

Le second est le cadre réglementaire de la gestion du personnel. Les banques sont en train d’investir massivement dans la digitalisation. Celle-ci signifie, ailleurs et partout dans le monde, un allègement des effectifs. Mais ce n’est pas possible en Tunisie car nous avons un code du travail très rigide.

« Il y a deux problèmes majeurs auxquels il faut trouver une solution définitive, sinon le secteur risque d’être secoué périodiquement par ces mouvements sociaux »

Coincés, les établissements financiers se retrouvent face à une duplication des coûts qui effrite la rentabilité. C’est un autre point à discuter. Car nous ne pouvons pas également demander au secteur d’être à la page en termes de qualité de services, de réduire ses frais et de supporter un sureffectif.

Un dialogue responsable entre toutes les parties prenantes doit avoir lieu afin d’éviter une nouvelle dégradation dans les services dans ce pays. Les banquiers sont considérés comme les salariés les plus gâtés en Tunisie. L’opinion générale n’est pas en leur faveur.

De leur part, les managers et les actionnaires doivent prendre en considération certaines questions fondamentales et améliorer la gouvernance de leurs structures.

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MARQUÉE: banques, établissements financiers, frais, PNB, Salaires
Bassem ENNAIFAR 5 juillet 2021
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