En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Kais Saied, Hichem Mechichi et Rached Ghanouchi : la drôle de guerre
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Le sous-directeur des soins de base de la santé à Gafsa, Dr Taha Maâtoug, a démenti, jeudi 17 juillet, l’existence d’un foyer épidémique de SIDA à Métlaoui.
Gafsa : Pas de foyer épidémique de SIDA à Métlaoui, selon la direction de la santé
A ne pas manquer Bien-être Santé
Par ailleurs, elle a exigé le versement rapide des indemnités dues aux suppléants, aux diplômés en sciences de l’éducation, ainsi que celles liées aux avancements de carrière, selon le même communiqué.
La Fédération Générale de l’Enseignement de Base souligne l’urgence d’ouvrir un dialogue avec le ministère de l’Éducation
A ne pas manquer Education Nation
Barrages tunisiens
Les barrages remplis à 35,6%
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
CONECT
Bilan, projets et engagement pour une Tunisie compétitive de la CONECT
A ne pas manquer Business Entreprise
La directrice régionale de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) à Médenine, Noura Abdelhafidh, a indiqué que cette campagne a permis de relever 12 infractions à l'égard des contrevenants, dont deux unités hôtelières.
Médenine : Campagne de lutte contre l’exploitation illégale des plages
A ne pas manquer Economie Environnement
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Kais Saied, Hichem Mechichi et Rached Ghanouchi : la drôle de guerre
AnalysesOpinions & Débat

Kais Saied, Hichem Mechichi et Rached Ghanouchi : la drôle de guerre

Hédi Mechri
2021/05/02 at 4:42 PM
par Hédi Mechri 6 Min Lecture
Partager
Kais Saied
Partager

Veillées d’armes, mouvements de troupe en tout genre, guerre de mots, prélude d’une guerre totale entre les principaux protagonistes au sommet de l’État. Passé le temps du soupçon, de l’invective, de l’outrage, des menaces sans lendemains et des propos incendiaires, voici venu celui des franches hostilités et des déclarations de guerre. Cet acharnement suicidaire fait déjà vaciller les fondements de l’État ou ce qu’il en reste. Ultime danger, il fera voler en éclat l’unité du pays.

Le président de la République n’en démord pas. Il fait feu de tout bois. Il prend pour cible le chef du gouvernement qu’il a lui-même désigné et le président de l’ARP et chef d’Ennahdha qui l’a fait élire et porter à la tête de l’État. Il n’arrête pas de pilonner ses deux adversaires qui font désormais cause commune. Hichem Mechichi et Rached Ghannouchi pour leur part ne se font pas prier pour riposter en s’autorisant répliques sanglantes, écarts sémantiques, provocations voire menaces de destitution. Il est de ces retournements de situation dont seule l’histoire a le secret. Inutile de refaire le match mais la fin de la partie est terrifiante par l’enchainement d’escalade et de surenchère dont on ne voit pas l’issue.

Contents
Veillées d’armes, mouvements de troupe en tout genre, guerre de mots, prélude d’une guerre totale entre les principaux protagonistes au sommet de l’État. Passé le temps du soupçon, de l’invective, de l’outrage, des menaces sans lendemains et des propos incendiaires, voici venu celui des franches hostilités et des déclarations de guerre. Cet acharnement suicidaire fait déjà vaciller les fondements de l’État ou ce qu’il en reste. Ultime danger, il fera voler en éclat l’unité du pays.Le pays se divise et se fractureLe pays fonce vers le scénario libanais

Dans cette drôle de guerre, tous les coups sont permis. Pas de blessés, pas de rescapés. Le président de la République ne se laisse pas intimider par le tir groupé de ses adversaires passés maîtres dans l’art de la guérilla, du harcèlement et de la déstabilisation. Il est à la manœuvre, crie au complot. Et puise dans l’arsenal juridico-politique ses armes de dissuasion voire de destruction massive. Il prend même soin d’élargir le périmètre de la zone de combat en incluant dans ses prérogatives celles qui sont dévolues au Chef du gouvernement. Chef des armées, il entend élargir son domaine réservé aux forces de sécurité intérieure et de la douane en s’appuyant sur les failles de la Constitution – la
meilleure au monde- ? Qui dit tout et son contraire.

Le pays se divise et se fracture

Il n’en faut pas plus pour réveiller nos vieux démons et de sinistres souvenirs de triste mémoire. Guerre de tranchées et de mouvements pour déloger ses adversaires qui entonnent à leur tour le chant de la légalité constitutionnelle. Et jettent dans la bataille les premiers de cordées et les seconds couteaux, les auxiliaires de services, les mercenaires et jusqu’aux repentis de la 25ème heure. Un lynchage médiatique en règle. C’est le degré zéro de la morale et de la politique aux relents nauséabonds. Jusqu’ à crever le mieux de l’indécence, de l’honneur et de l’incivisme. La suite n’est pas difficile à imaginer : paix impossible et guerre plus que probable dont on mesure les premiers effets au travers de ses dommages collatéraux.

Le pays se divise et se fracture sous le choc des deux têtes de l’exécutif. Comme s’ils voulaient incarner chacun à sa manière deux pouvoirs parallèles. Qui s’excluent et se rejettent au grand dam de la majorité silencieuse au bord de la crise de nerf, poussée outrageusement à l’écœurement et à la démission. Cette large frange de la population a perdu tout espoir de réconciliation et de sursaut national. La maison Tunisie est ravagée par les flammes et les protagonistes continuent au sommet du pouvoir à jeter de l’huile sur le feu. Sans que les dignitaires politiques ne s’en soucient, ne s’en émeuvent ni qu’ils y prennent garde.

Le pays fonce vers le scénario libanais

Il ne peut y avoir deux centres de décisions, deux visions différentes aux commandes d’un même pays au pouvoir centralisé depuis la nuit des temps. Nous avons dépassé toutes les normes les plus dures de cohabitation politique entre les têtes de l’exécutif pour installer les institutions républicaines dans une sorte de guerre larvée. Où cela peut-il nous conduire si ce n’est vers le désordre, le chaos et l’inconnu ? Jamais le pays n’aura connu pareille situation si grave et dangereuse. Il est menacé d’implosion et c’est peu dire. La peur du lendemain et la peur tout court s’installent et s’incrustent à tous les étages et dans tous les recoins de la société. L’économie n’arrête pas de plonger faute de vision, de projet, de confiance, de leadership et de concorde nationale. On ne voit rien venir qui laisse entrevoir le moindre signal d’éclaircie et de reprise à l’horizon. Les investisseurs sans distinction de nationalité fuient le pays qui se désindustrialise et décroche. Le site Tunisie n’offre plus ou très peu d’opportunités de gain faute de compétitivité. Les scientifiques, les ingénieurs, les médecins et les universitaires jeunes et moins jeunes prennent par milliers le chemin de l’exil pour éviter de sombrer dans un naufrage collectif. Terrible saignée pour le pays décimé de surcroît par la pandémie du Covid19 à force de négligence, d’incompétence, d’amateurisme…Le pays fonce à vive allure vers le scénario libanais. Le choc sera terrible. Qui ose encore parler de relance, de reprise et de croissance saine et durable.

Articles en relation

ZOOM – L’euro à 1,40 $ : quel impact pour le dinar tunisien ?

Guerre tarifaire : quand l’altier Lula jette le gant à Trump !

ECLAIRAGE – Tourisme tunisien : la discrimination de marché au cœur du modèle

ZOOM – Tempêtes géopolitiques – Les entreprises tunisiennes à l’épreuve d’un monde fracturé

Le dollar au-dessus des 3 dinars ? Pas avant 2026

Hédi Mechri 2 mai 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent enfants Brahim Rihani : la crise du Coronavirus menace la santé mentale des enfants
Article suivant Grève des médecins : pas de services de vaccination le 3,4 et 5 mai !
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?