Le site électronique régional canadien ONfr+ relate dans un reportage le calvaire d’un enseignant tunisien qui s’est vu refuser le droit d’enseigner dans une école canadienne à Ontario. Récit.
Ce refus a eu lieu alors que “les conseils scolaires francophones de l’Ontario sont à la recherche de professeurs comme des chevaliers à la quête du Saint-Graal”. Relate la même source. D’ailleurs, ce phénomène n’est pas propre aux enseignants tunisiens résidents au Canada. Pis encore, “de nouveaux arrivants avec plus d’une dizaine d’années d’expérience en éducation sont ignorés pour des postes de suppléants et de surveillants”. Ajoute l’auteur de l’article.
L’exemple le plus interpellant dans ce récit n’est autre que l’histoire d’un enseignant universitaire tunisien. Il a immigré à Ottawa il y a trois mois. En dépit d’une expérience de 12 ans comme professeur universitaire en Tunisie, il déplore que son expérience professionnelle ne soit pas valorisée ici. Et ce, même pour un simple poste de surveillant. Lit-on dans l’article.
Et pourtant, les offres d’emploi dans les établissements scolaires et universitaires canadiens existent bel et bien. Ce qui suscite la stupéfaction du professeur universitaire. A noter que l’immigrant a envoyé une douzaine de demandes d’emploi auprès de différents conseils de la région, mais en vain. Il déclare qu'”il y a une pénurie, mais rien ne se passe”.
Ce n’est pas uniquement le calvaire de cet enseignant universitaire. D’ailleurs, l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario indique que ceux “nouvellement arrivés au Canada et formés dans d’autres pays signalent un taux de chômage de 40% en 2019. Ce qui représente une hausse par rapport au taux de 35% enregistré une année plus tôt”. A noter qu’au moment de la rédaction de l’article, “10 offres d’emploi de professeurs réguliers et suppléants étaient en ligne”. Affirme la même source.