En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Flux illicites : l’Afrique perd plus de 88 milliards de dollars par an
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Le dinar dans le FOREX
Euro en reprise, dollar affaibli : quelles implications pour le dinar tunisien ?
A la une Analyses Idées
Brésil
Brésil : la famille Bolsonaro s’organise pour reprendre le pouvoir
A ne pas manquer International
PME chinoises
La Chine a renforcé le soutien financier aux petites entreprises
A ne pas manquer International Monde
BH Bank
La BH Bank recherche un administrateur indépendant pour présider le comité risques (2026-2028)
A ne pas manquer Economie Finance
précarité
Économie informelle et précarité : appel à une transformation radicale
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Afrique > Flux illicites : l’Afrique perd plus de 88 milliards de dollars par an
Afrique

Flux illicites : l’Afrique perd plus de 88 milliards de dollars par an

L'Economiste Maghrébin
2020/10/03 at 7:43 PM
par L'Economiste Maghrébin 4 Min Lecture
Partager
afrique-
Partager

 Plus de 88 milliards de dollars quittent chaque année le continent africain sous forme de fuite illicite de capitaux, soit l’équivalent de 3,7 % du PIB africain, révèle la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) publié en début de semaine.

Intitulé «Les flux financiers illicites et le développement durable en Afrique », ce rapport définit les flux financiers illicites (FFI) comme des mouvements transfrontaliers d’argent et d’actifs dont la source, le transfert ou l’utilisation sont illégaux.

Contents
 Plus de 88 milliards de dollars quittent chaque année le continent africain sous forme de fuite illicite de capitaux, soit l’équivalent de 3,7 % du PIB africain, révèle la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) publié en début de semaine.FFI liés à l’exportation de produits extractifsCoopération fiscale internationale et lutte contre la corruption

D’après le rapport, les FFI sont presque « aussi importants » que le total des flux entrants de l’aide publique au développement, évalués à 48 milliards de dollars, combinés aux investissements directs étrangers, estimés à 54 milliards de dollars, reçus par les pays africain, et ce,  chaque année en moyenne pour la période 2013-2015.

Ces flux sortants englobent la fuite illicite de capitaux, les pratiques fiscales et commerciales illégales comme la fausse facturation des échanges commerciaux et les activités criminelles provenant des marchés illégaux, de la corruption ou du vol.

De 2000 à 2015, la fuite illicite de capitaux en provenance d’Afrique s’est élevée au total à 836 milliards de dollars, indique rapport.

Comparé au stock total de la dette extérieure de l’Afrique, qui s’élevait à 770 milliards de dollars en 2018, cela fait de l’Afrique un « créancier net du reste du monde », ajoute la même source.

FFI liés à l’exportation de produits extractifs

Selon la CNUCED, les FFI liés à l’exportation de produits extractifs (40 milliards de dollars en 2015) demeurent la principale composante de la fuite illicite de capitaux hors d’Afrique. Ces FFI qui proviennent principalement, des industries extractives, sont également associés aux dommages environnementaux.

« Les FFI privent l’Afrique et ses habitants de perspectives d’avenir, compromettent la transparence et la responsabilité et sapent la confiance dans les institutions africaines », déplore le secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi.

Ces flux sapent également la capacité de production et les perspectives de l’Afrique pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD).

Le rapport appelle à collecter davantage de données commerciales, qui plus est de meilleure qualité, pour détecter les risques liés aux FFI et ce vue d’accroître la transparence dans les industries extractives et le recouvrement des impôts.

La CNUCED a également exhorté, dans ce rapport, les pays africains à conclure des accords d’échange automatique d’informations fiscales pour s’attaquer efficacement aux FFI, assurant, à cet égard, que le Forum africain sur l’administration fiscale peut servir de plate-forme de coopération.

Coopération fiscale internationale et lutte contre la corruption

En 2014, l’Afrique a perdu 9,6 milliards de dollars au profit des paradis fiscaux, soit 2,5 % du total de ses recettes fiscales, ajoute la même source .

Pour l’organisation onusienne, les solutions à ce problème doivent passer par une coopération fiscale internationale et des mesures de lutte contre la corruption. La communauté internationale devrait consacrer davantage de ressources à la lutte contre les FFI, notamment en renforçant les capacités des autorités fiscales et douanières des pays en développement.

Les pays africains doivent renforcer leur engagement dans la réforme de la fiscalité internationale, rendre la concurrence fiscale compatible avec les protocoles de la ZLECAF et s’efforcer d’obtenir davantage de droits d’imposition.

Avec TAP

Articles en relation

Conférence d’Alger : reconnaissance du fait colonial et réparations

Rabat AIF 2025 : une quarantaine de projets pour propulser la transformation africaine

Sommet UA-UE à Luanda : l’Afrique, clé oubliée de la sécurité internationale

À Paris, l’Afrique affiche sa résilience et son ambition économique

Un G20 historique : l’Afrique passe de spectatrice à actrice des décisions globales

MARQUÉE: Afrique
L'Economiste Maghrébin 3 octobre 2020
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Cour constitutionnelle Séance plénière, ce lundi, pour l’examen des amendements relatifs à la loi sur la Cour Constitutionnelle
Article suivant Covid confinement Coronavirus Ouverture prochainement de 8 nouveaux centres de confinement obligatoire dans 7 gouvernorats
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?