Les prêts vont devenir très coûteux, affirme Ahmed El Karm, président de l’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et Etablissements Financiers (A.P.T.B.E.F). Et ce, lors de son intervention sur les ondes radiophoniques, aujourd’hui 4 avril.
M. El Karm a reconnu que, par rapport à 2017, l’augmentation du taux d’intérêt a atteint les 20%. « La révision à la hausse du taux d’intérêt est une politique dont l’objectif est de réduire l’inflation », lance-t-il. Par ailleurs, cette politique servira à réduire le nombre des crédits octroyés. « La demande dépasse l’offre disponible », déclare-t-il.
Ainsi, toutes ces procédures sont faites en collaboration avec la Banque centrale de Tunisie (BCT).
Sur un autre volet, Ahmed El Karm regrette qu’il ne soit plus aussi facile d’octroyer des crédit, au regard des circonstances actuelles. En effet, la priorité dans l’octroi des crédits sera accordée aux crédits d’investissement et aux crédits qui serviront à la production.
D’ailleurs, « il n’est plus conseillé d’être souple pour accorder des prêts bancaires », affirme Ahmed El Karm. Pis encore, les critères de facilité de caisses pour les clients changent. Car, si auparavant l’agence donnait son accord, désormais cela relèvera de la direction générale de la banque.