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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Tunisie : Moody’s annonce de nouveau la couleur
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Tunisie : Moody’s annonce de nouveau la couleur

Bassem ENNAIFAR
2018/07/04 at 1:13 PM
par Bassem ENNAIFAR 5 Min Lecture
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Encore une fois, Moody’s est loin d’être clémente avec la Tunisie. Dans un nouveau rapport rendu public lundi 2 juillet, l’agence de notation a critiqué l’ensemble des indicateurs macroéconomiques du pays. En fait, à dire vrai, elle ne manque pas de raisons pour une telle opinion négative.

En matière de croissance, l’agence table sur 2,8% en 2018 et 3% en 2019. Cela serait atteint principalement grâce aux bonnes performances de l’agriculture, la reprise du secteur touristique et son impact positif sur les créances classées des banques exposées à cette industrie. Le rythme de croissance aurait pu être meilleur si les industries pétrolières et minières fonctionnaient à plein régime. Un point positif dans ce marasme : Moody’s considère qu’il y a un changement majeur dans les moteurs de cette croissance, devenant plus liée au secteur privé avec le recul de la demande publique. Globalement, l’indice de solidité économique de la Tunisie demeure faible, soit le même classement que le Liban, l’Arménie, le Ghana ou le Swaziland.

L’agence n’a pas laissé filer l’évolution de l’endettement sans le commenter. Le ratio de la dette se monte à 69.9% du PIB fin 2017. Etant essentiellement une dette libellée en devises (à hauteur de 68%), la dégradation du dinar tunisien a des conséquences désastreuses. Moody’s prévoit ainsi un ratio d’endettement de 72% en 2018 et de 73% en 2019. La maturité de la dette tunisienne est de 7.4 ans pour celle extérieure et 5.9 ans pour celle interne. C’est une très courte durée qui fait que la sensibilité aux mouvements des taux d’intérêt et de change est élevée. Le coût moyen du financement du gouvernement est de 2,8% de dette extérieure et 6,4% pour celle libellée en dinar.

Mais le problème de la dette ne s’arrête pas là. Moody’s évoque le problème des créances garanties par l’Etat au profit des entités publiques, et qui représentent 13% du PIB. Pour les amateurs des chiffres, il convient de souligner que ce montant n’est pas intégré dans le calcul des ratios d’endettement, d’où la gravité de la situation.

La marge de manœuvre budgétaire se trouve également réduite par le poids de la masse salariale. Le rapport parle de l’intention du gouvernement de baisser cette masse à 12% du PIB en 2020 contre 14% actuellement. Bien évidemment, les analystes de Moody’s n’ont aucune idée des récentes revendications de l’UGTT qui réclament une revalorisation de 7%! Là, nous comprenons l’enjeu des programmes de départ volontaire à la retraite qui ont eu, selon les derniers échos, peu de réussite. Tous ces éléments ont conduit à qualifier la force financière de la Tunisie comme étant très faible, comme le Surinam, Belize et Congo !

La vulnérabilité aux chocs extérieurs est décidément forte, comme pour le Vietnam, l’Egypte, le Liban et le Bahreïn. Le secteur bancaire public est l’une des principales sources de faiblesse bien que les banques aient été partiellement recapitalisées. Le taux de créances classées 2018 est estimé à 15% pour 2018. L’agence juge que la Tunisie accumule les retards en matière d’implantation des réformes imposées par le FMI, ce qui conduit à des inefficiences dans le fonctionnement de l’appareil de l’Etat. La force institutionnelle est jugée comme modérée, soit le même rang que le Rwanda et la Serbie. Le système d’administration des prix est à l’origine de la forte inflation qui, à son tour, a conduit à un resserrement de la politique monétaire de la BCT.

En dépit de tous ces facteurs négatifs, Moody’s s’attend à ce que la Tunisie puisse respecter ses engagements vis-à-vis du FMI, soit des recettes qui financent 50% des dépenses publiques. Mais cela n’empêche qu’une révision à la baisse de la notation est plus que probable. L’agence a annoncé les « conditions » pour la dégradation : nouveaux retards dans l’application des réformes du FMI, des dépassements budgétaires, la concrétisation de passifs éventuels et la détérioration des réserves en devises. Ce que nous voyons aujourd’hui n’est autre que la reproduction parfaite de toutes ces conditions. Moody’s a donc déjà donné son verdict. Préparez-vous !

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MARQUÉE: Dette tunisienne, économie tunisienne, FMI, Moody’s, secteur bancaire
Bassem ENNAIFAR 4 juillet 2018
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