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Leconomiste Maghrebin > Blog > Bien-être > Santé > La chirurgie, un reflet de la pauvreté en Afrique ?
AfriqueSanté

La chirurgie, un reflet de la pauvreté en Afrique ?

L'Economiste Maghrébin
2018/01/21 at 8:32 AM
par L'Economiste Maghrébin 6 Min Lecture
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Pour une évaluation sérieuse des progrès d’une société, les avancées en matière de santé qu’elle a réalisées sont incontournables. Pour cette raison, les indicateurs de santé permettent, par le biais de données quantitatives, d’évaluer non seulement l’état de santé d’une population, mais également d’identifier les problèmes sanitaires, d’étudier les futures politiques de santé et même de comparer la santé des populations. Seulement, d’autres aspects de la santé peuvent transparaître en plus de ces indicateurs, de manière à mettre le doigt sur d’éventuels manquements ou carences.

Dans le monde, plus de 300 millions d’actes chirurgicaux sont pratiqués annuellement, avec un taux de mortalité postopératoire précoce, allant jusqu’à 4%. Cependant, et malgré tous les progrès réalisés en matière d’accès aux soins médicaux, les estimations montrent qu’environ 5 milliards de personnes n’ont pas la possibilité d’accéder à des interventions chirurgicales sûres, dont 94% vivent dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. À l’échelle mondiale, près de 143 millions d’interventions chirurgicales supplémentaires sont nécessaires chaque année, dont bon nombre sont réalisées en Afrique. Etudier la question du suivi et des complications postopératoires est un moyen de mettre la lumière sur les modèles d’activité chirurgicale et de déterminer sous un certain angle, l’efficacité d’un système de santé.

A cet effet, la Commission de la chirurgie mondiale du journal The Lancet a rendu publics les résultats d’une enquête réalisée sur un ensemble de 25 pays africains, montrant qu’en Afrique, les patients encouraient deux fois plus de risques liés à la réalisation d’un acte chirurgical que dans le reste du monde. Un constat qui met l’accent sur de nombreuses défaillances à la fois matérielles et humaines.

L’étude, qui s’est intéressée à plus de 11 000 patients à travers 247 hôpitaux africains, a évalué deux indicateurs essentiels, à savoir le taux de complications postopératoires et la mortalité postopératoire intra-hospitalière. Ces pays, dont 14 sont à revenu faible (Bénin, Burundi, République Démocratique du Congo, Ethiopie, Gambie, Madagascar, Mali, Niger, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zimbabwe) et 11 pays à revenu intermédiaire (Algérie, Cameroun, Egypte, Ghana, Kenya, Libye, île Maurice, Namibie, Nigeria, Afrique du Sud, Zambie) enregistraient une moyenne globale de 18% de complications postopératoires (1977 patients sur un total de 10885 patients). Par ailleurs, parmi 1970 patients ayant eu une complication postopératoire, 188 patients sont décédés, avec un taux de 9%.

Ces complications, liées à un séjour prolongé en milieu hospitalier, étaient le plus souvent dues aux infections postopératoires.  Quant au profil des patients opérés, l’étude montre qu’ils sont, dans la majorité des cas jeunes, et non porteurs de maladies susceptibles d’augmenter le risque opératoire, tels le diabète, l’hypertension et autres maladies cardiovasculaires.

En comparaison des résultats d’une étude réalisée à l’échelle mondiale (The International Surgical Outcomes Study), les patients africains sont plus jeunes, présentent un risque opératoire  plus faible, et subissent une chirurgie moins lourde. Seulement, ces patients présentent une mortalité deux fois plus élevée que ceux de l’étude internationale.

L’étude souligne, par ailleurs, que la plupart des décès ont eu lieu peu de jours après l’intervention  chirurgicale, et beaucoup étaient probablement évitables. Un fait qui pourrait être imputé à la fois au manque de personnel qualifié, mais aussi à un mauvais système d’alerte précoce permettant de signaler d’éventuels signes de complications.

Les ressources humaines, incontestablement insuffisantes en Afrique, auraient un rôle important dans les taux élevés de complications postopératoires. En effet,  on dénombre une moyenne de 0.7 spécialiste (comprenant à la fois les chirurgiens, les chirurgiens obstétriciens et anesthésiologistes) pour 100 000 habitants dans cette étude, une moyenne bien inférieure au point d’inflexion de 20 à 40 spécialistes pour 100 000 personnes, jugés nécessaires pour diminuer la mortalité péri-opératoire. En outre, il y a moins de ressources hospitalières et de lits en soins intensifs en Afrique que ce qui est rapporté dans le monde. Par conséquent, le risque de décès suite à des complications péri-opératoires est significativement plus élevé en Afrique.

Un chirurgien orthopédiste gambien illustre bien la réalité du terrain qui rend si difficile la tâche du praticien : « Le plus gros problème, c’est la salle d’opération. Les conditions ne sont pas bonnes pour opérer. Parfois, il y a des urgences, mais il n’y a que deux places. Et il arrive qu’on n’ait pas le matériel nécessaire par exemple des vis…  Autre problème, dans la salle commune : il n’y a pas d’espaces séparés pour des patients avec des infections, tout le monde est mélangé ».

Si l’Afrique est en retard, ce n’est pas par manque de volonté. Les structures de santé dans les normes internationales coûtent cher, les chirurgies peu invasives moins sujettes aux complications nécessitent à la fois l’acquisition d’équipements coûteux et une formation longue et obligatoirement onéreuse. L’Afrique restera-t-elle éternellement le continent le plus riche en matières premières et celui qui offre le moins de possibilités à ses habitants ?

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L'Economiste Maghrébin 21 janvier 2018
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