En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Le juge : ultime contre-pouvoir dans les démocraties en dérive
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
CMR sur les industries maritimes
Tunisie – Le développement des industries maritimes sur la table d’un CMR
A ne pas manquer Nation Politique
Kaïs Saïed: « La Tunisie ne cédera jamais aux lobbies ni à leurs complices au sein de l’administration »
A ne pas manquer Nation Politique
Tirage au sort de la Coupe du monde 2026 : ce sera difficile pour la Tunisie
A ne pas manquer Bien-être Sport
autoliv
Tunisie : une usine 4.0 d’Autoliv pour des volants à énergie propre
A ne pas manquer Entreprise Industrie
Assad
Infraction douanière : Assad allège sa condamnation grâce à l’amnistie
A ne pas manquer Economie Finance
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Le juge : ultime contre-pouvoir dans les démocraties en dérive
ChroniquesOpinions & Débat

Le juge : ultime contre-pouvoir dans les démocraties en dérive

Béligh Nabli
2017/02/12 at 8:44 AM
par Béligh Nabli 5 Min Lecture
Partager
Partager

Le juge se trouve dans une position d’ultime rempart de l’Etat de droit face aux dérives du pouvoir majoritaire dans les démocraties américaine et israélienne.

Aux Etats-Unis, le « Muslim-ban » décrété par le président Donald Trump a été suspendu par un juge fédéral de Washington au nom du respect de la Constitution.

Quant à la Cour suprême israélienne, elle va devoir apprécier la constitutionnalité de la loi qui vient d’être adoptée par la Knesset, autorisant l’expropriation des propriétaires palestiniens de terrains privés situés en Cisjordanie occupée. Si le juge israélien devait confirmer cette loi illégale au regard du droit international, le régime israélien basculerait définitivement et officiellement dans un régime colonial.

Il est a priori paradoxal que de tels enjeux soient tranchés, arbitrés en dernier ressort par le juge et non par le pouvoir politique. Juridiquement, le dernier mot ne revient pas au juge en réalité, mais au pouvoir constituant souverain ; il n’empêche, les démocraties contemporaines se caractérisent par la centralité de la fonction juridictionnelle, véritable contre-pouvoir au pouvoir majoritaire.

Le constitutionnalisme contemporain est caractérisé à la fois par l’activation de l’exigence démocratique, par l’action des citoyens dans le processus politique et un encadrement plus strict du pouvoir des représentants, via la logique de l’Etat de droit.

Le concept d’Etat de droit renvoie à l’idée de subordination du pouvoir politique au droit, à la Raison juridique, laquelle revendique avec succès une certaine autonomie. Ce faisant, le concept de démocratie (électorale), synonyme de simple règne de la volonté, se trouve relégué à un second rang.

L’Etat de droit se trouve mis au centre des débats philosophiques et politiques concernant le statut et le rôle de l’Etat : la référence à l’Etat de droit sert désormais à étayer la revendication d’une meilleure protection face à l’interventionnisme étatique et à l’abus possible des majorités démocratiques.

La protection de ce principe est assurée par des mécanismes de contrôle censés assurer une protection contre l’arbitraire et encadrer l’exercice du pouvoir. Si les exigences de l’Etat de droit font contrepoids à la volonté qui se dégage du système majoritaire, elles ne sont pas contraires à la démocratie majoritaire. Celle-ci n’exclut pas la faculté de contrôler la volonté de la majorité. Les gouvernants ne bénéficient pas d’un blanc-seing pour gouverner entre deux élections. Ainsi, dans la logique du constitutionnalisme moderne, l’Etat de doit est-il inhérent au modèle?

La juridicisation de la vie sociale et politique a contribué à la revalorisation du juge et à l’institution d’un contre-pouvoir juridictionnel qui s’inscrit pleinement dans le mouvement d’affirmation de l’Etat de droit et de la démocratie constitutionnelle.

La montée en puissance institutionnelle du juge lui a permis de s’ériger en « pouvoir juridictionnel », c’est-à-dire « le pouvoir appartenant aux juridictions de dire le droit avec force de vérité légale et d’exprimer ainsi la souveraineté nationale dans le domaine propre de leur compétence tel qu’il résulte de la Constitution, des lois et des règlements (…). Les décisions de justice, actes juridictionnels, donnent lieu à l’exercice du pouvoir de contrainte caractéristique de la puissance étatique » (T. Renoux).

Le juge peut contrôler les actes du pouvoir exécutif et même ceux du pouvoir législatif. Le phénomène induit une modification de la hiérarchie des normes juridiques et de l’équilibre institutionnel au sein de l’Etat.

Devenu l’interlocuteur des pouvoirs exécutif et législatif, le juge mue en contre-pouvoir qui l’amène à assurer un rôle de « modérateur du pouvoir politique » et à encadrer la démocratie majoritaire.

Le pouvoir juridictionnel ne se borne plus à exercer une fonction judiciaire, et s’affirme comme un contre-pouvoir institutionnel, dans l’Etat, « capable de se dresser contre les autres pouvoirs [y compris le législateur] et d’assurer l’Etat de droit » (E. Zoller).

Articles en relation

Novembre noir pour la masse salariale du secteur privé américain

Poutine : certains aspects du plan de paix américain ne nous conviennent pas

Bourse Fulbright 2026-27 : opportunités et exigences pour les bourses d’enseignement et d’échange universitaire

Entre Pékin et Washington : l’impossible indépendance financière des pays du Sud

L’état de santé de Donald Trump au cœur de spéculations persistances outre-Atlantique 

MARQUÉE: constitution, démocratie, Etat, Etats-Unis, Juge, Muslim-ban, trump
Béligh Nabli 12 février 2017
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Émirats Arabes Unis : levée de l’embargo sur l’octroi de visas aux Tunisiens
Article suivant Nouvelles mesures administratives : entre attentes et appréhensions
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?