En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Médecins : A quand une loi sur le statut des résidents ?
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Assad
Infraction douanière : Assad allège sa condamnation grâce à l’amnistie
A ne pas manquer Economie Finance
Diaspora
Fonds de 55 M€ : Tunis mobilise sa diaspora pour booster les PME
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Lab’ess
Entrepreneuriat durable : lancement de la 14ème cohorte du programme d’incubation du Lab’ess
A ne pas manquer Economie Emploi
Le taux d’inflation stable à 4,9%, en novembre 2025 (INS)
A la une Conjoncture Economie
masse salariale
Novembre noir pour la masse salariale du secteur privé américain
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > Politique > Médecins : A quand une loi sur le statut des résidents ?
Politique

Médecins : A quand une loi sur le statut des résidents ?

Nadia Dejoui
2017/02/09 at 4:39 PM
par Nadia Dejoui 6 Min Lecture
Partager
Partager

Arrestations, mises en détention, le problème judiciaire est notamment pointé du doigt. Depuis l’arrestation de la résidente de l’hôpital Farhat-Hached ( elle a été libérée), puis celle d’un autre médecin à Gabès, les médecins sonnent l’alerte lors d’une grève générale du 8 février. Ils ont appelé les autorités, le gouvernement, l’ARP à faire cesser les arrestations de médecins.

« On n’arrête pas des citoyens à l’issue des pressions et des circonstances », nous déclare Faouzi Charfi, le président du syndicat tunisien des médecins spécialistes de libre pratique. D’après lui et  selon les règles de droit, il faut entendre les gens en les laissant en état de liberté et non les détenir en prison alors que l’enquête est en cours, mais aussi je leur demande de respecter la présomption d’innocence. Il précise: « Cela fait plus d’un an qu’on demande à ce qu’il y ait une loi relative à la responsabilité médicale ».

Il ajoute: « Dans  les pays démocratiques, il y a une législation particulière pour les problèmes d’ordre médical. De ce fait, nous avons demandé à ce qu’il y ait cette loi qui permettra d’instaurer une protection du médecin dans son exercice et d’instaurer les droits des patients à une indemnisation. Or ce qui se passe aujourd’hui, on confond bien souvent entre une erreur et complication médicale qui n’est pas une faute médicale  ou encore l’aléa thérapeutique qui est un risque et qui peut entraîner plus que des effets secondaires ». 

Une chose est sûre tout tarde en Tunisie entre des juges qui jugent selon un code inadapté pour des fautes involontaires, des erreurs médicales ou des aléas thérapeutiques et des arrestations à tort et à travers.  De fait, il faut que les hospitaliers aient une loi sur le statut des résidents, qui n’a pas encore vu le jour.

Selon M Charfi,  il est grand temps de réviser tout le système d’assurance et de tenir un conseil supérieur de l’assurance maladie . « En somme, il faut qu’il y ait des réformes de la santé. Et en dernier lieu, nous avons demandé à ce qu’il y ait un dialogue national sur la TVA, ou bien de la supprimer  purement et simplement car cela alourdit les charges du patient », souligne-t-il. 

Que pensent les médecins de la santé publique ?

Profession habituellement silencieuse, les médecins brisent le silence et dénoncent leurs conditions de travail et le manque de dialogue avec les responsables. Le Pr Ibtissem Bellagha, chef de service radiologie à l’hôpital d’enfants de la place Bab Saadoun, nous confie : « Non seulement on ne reconnaît pas le mérite des médecins  quand ils sauvent des vies humaines,  mais on est prompt à les incarcérer  sous les pressions de la rue ».

Elle poursuit: « Le médecin qu’on a arrêté n’a commis aucune faute selon les experts envoyés sur place. Elle n’a fait que suivre fidèlement la procédure de réanimation cardio-pulmonaire qui est de 20 minutes ».

D’après le Pr Bellagha, le secteur de la santé est fragilisé. C’est un fait. Les nouveaux spécialistes sont angoissés par ces arrestations à répétition et ne veulent plus intégrer l’hôpital public parce que les conditions de travail sont inhumaines, d’autres fuient à l’étranger ou migrent dans le secteur privé,  le nombre de médecins du public se réduit comme peau de chagrin.

De plus, les médecins travaillent dans des conditions pénibles avec des moyens restreints. Certaines consultations comptent jusqu’à 75 patients et les gardes 200 à 300 malades.  Et de préciser: « On est amené à hospitaliser parfois 2 à 3 malades par lit avec tous les risques que cela comporte. Comment voulez-vous qu’une infirmière ou un interne s’occupe d’autant de malades ? Quand il y a pénurie de médicaments ou d’autres moyens, dites-vous bien que c’est le médecin et l’infirmier qui pleurent avant les parents parce qu’ils savent pertinemment quelles seront les conséquences sur le petit malade ».

Le cas de l’imagerie, en est un autre.  Quand une machine est en panne, on sait que cela va retarder la prise en charge du malade. Les parents doivent courir d’un endroit à l’autre pour trouver une solution et parfois sont amenés à s’endetter pour pouvoir payer ces examens dans le privé. Les examens de radiologie sont relativement chers et la plupart sont non ou mal remboursés par la CNAM. Cela peut expliquer l’agressivité des patients qui préfèrent nous accuser de paresse ou de vouloir faire profiter le privé. Ce sont ces problèmes qui entraînent un climat de suspicion envers le personnel soignant.

Elle conclut: « Si je prends mon exemple, bientôt je serai à la retraite.  J’ai travaillé toute ma vie dans le  public et seulement dans le public. J’en suis fière. C’est quelque chose qui m’est cher. J’ai enseigné et formé des générations, qui devront reprendre le flambeau. Si tout le monde part, qui va soigner les malades de l’hôpital ? On ne peut plus continuer de cette façon et laisser le médecin se débattre tout seul devant les malades et en plus le jeter en pâture à la vindicte publique et l’accabler d’accusations qui fusent de partout ».

Articles en relation

L’état de santé de Donald Trump au cœur de spéculations persistances outre-Atlantique 

CNAM : pas de rupture dans la prise en charge des patients

Mustapha Ferjani dévoile le programme de modernisation des infrastructures sanitaires

Dr Khaled Neji élu président de la Société africaine de gynécologie-obstétrique

L’usure du cartilage du genou touche jusqu’à 40 % des plus de 45 ans, selon un spécialiste

MARQUÉE: Médecins, réformes médicales, Santé
Nadia Dejoui 9 février 2017
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Louise de Sousa : « Il est important pour nous que la Tunisie réussisse »
Article suivant Orange Tunisie : l’entreprise 3.0 à l’ordre du jour
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?