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Le jour et le jour d’après

Khalifa Chater
2017/01/15 at 12:00 PM
par Khalifa Chater 6 Min Lecture
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‘‘Pour Sofia, les printemps d’aujourd’hui étaient un peu, à l’image de la jungle, puisqu’ils portent l’espoir, puis leur succèdent les saisons arides et celles des pluies. Ce changement atmosphérique faisait peur à Sofia, femme libérée, assoiffée de paix’’ (p.11).

Cette citation définit le roman de Hend Bouaziz, l’histoire d’une jeune femme, Sofia, dans le contexte du printemps arabe (Le jour et le jour d’après, coédition Doxa et Arabesque, Paris, 2016, 241 pages).

Le roman décrit l’amour, que son héroïne Sofia vit avec Idriss, rencontré au cours d’un voyage. Sofia est « ‘très insouciante, très rebelle, très aventurière », mais « adolescente et fragile » (p. 18 et 19), dont les rêves affirment « les craintes du lendemain et les désirs refoulés » (p. 27).

Jeune femme, en quête d’elle-même, Sofia est isolée, à distance de tout. Elle a tendance à vivre entre la rêverie et l’utopie. De fait, elle assume, depuis la révolution, sa marginalisation volontaire. Par contre, son amant Idriss qui est son aîné, est « un voyageur dans la gare de la vie qui a raté son train », « une marionnette que Dieu a oubliée » (p. 23 et 24). Cet homme d’affaires « se console en pensant qu’il n’a pas perdu sur tous les fronts, puisqu’il a construit de nombreuses usines », mais a vécu l’échec de sa vie privée, illustré par son divorce et sa solitude.

Par moments,  cependant, leurs  voix se confondent. Le roman décrit les péripéties de l’amour de ce couple atypique et l’enrichit par petites touches, que Hend Bouaziz révèle, au fur et à mesure, de sa narration.

Le « printemps arabe » constitue l’environnement pertinent, la conjoncture de transgression de l’ordinaire. Il aurait davantage marqué l’héroïne. Elle redéfinit la révolution, qu’elle a vécue et s’y est engagée : ‘‘Quelle belle et singulière révolution, disait-elle, mais qu’il est pénible d’en payer le prix doublement, après l’avoir rêvée et convoitée, après y avoir participé et cru. Comme je regrette de ne plus y croire’’ (p. 16).

Situation similaire du héros, un Egyptien non défini. S’agit-il d’Idriss ? L’écrivaine garde le secret mais évoque ses conclusions pessimistes : ‘‘ Il dit aimer oum Kalthoum et Abdel Halim, Nizar Kabbani et Taha Hussein … Puis il dit qu’il regrette ses marches (dans les manifestations) et qu’il désespère… Il dit qu’il garde l’écharpe, pour ne rien oublier … Des tyrans. Des tyrans d’hier et des tyrans d’aujourd’hui…’’ (p. 13).

Cette histoire d’amour se déroule à travers l’espace-monde, un amour hors ancrage géographique : dans « un Café de la paix, situé à Hanoï ou Marrakech, mais plus sûrement à Paris », au Brésil, sur une plage des Maldives ou, au milieu des fjords de Norvège, au cours d’un voyage Casablanca-Rio de Janeiro…

‘‘Qu’importe, affirme Sofia, si au lieu d’être Egyptiens et de s’être refait une vie au Maroc, ils eussent été Tunisiens, Syriens ou Jordaniens et se fussent établis en Hollande, au Royaume-Uni ou en Thaïlande ’’ (p. 69). De fait, l’épicentre du roman est bien la Tunisie. Par souci de distanciation, sinon par commodité, l’auteur désigne l’Egypte.

Un roman autobiographique ? L’auteur fait vivre à son héroïne sa propre perception de la révolution, ses espoirs, son désenchantement et sa peur de la remise en cause des acquis. Tout en optant pour une œuvre de fiction, Hend Bouaziz se cacherait derrière ses personnages. Se reconnaîtrait-elle dans les réflexions de son héroïne ?

L’auteur fait valoir la désillusion des jeunes, qui étaient les principaux acteurs de la révolution.

Conclusion du narrateur, l’évocation de la rumeur, qui affirme : ‘‘lorsque les langues se délient… des histoires de femmes surtout. Des femmes révoltées. Qui rêvent de libertés. Qui se font souvent dominer. Pour qui, la liberté n’est qu’un rêve récurrent. Un bien grand rêve qui les dépasse. Qui les assassine. Qui les moule de génération en génération, dans ce qu’elles doivent être et jamais dans ce qu’elles sont. A feu doux ? A feu lent.’’ (p. 241).

Un cri, mal étouffé, rappelle cette revendication des Tunisiennes, qui espèrent que la révolution, en tant que rupture, leur ouvre de nouveaux horizons.

Conclusion éloquente de cette jeune écrivaine : les femmes en Tunisie, et pourquoi pas partout dans l’aire arabe, sont appelées à prendre le flambeau, en tant qu’acteurs de l’ère post-révolution.

Rappelons que ce roman a obtenu, au cours de la Journée du Manuscrit francophone, 2016, tenue à Abidjan, le Prix national, Tunisie.

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Khalifa Chater 15 janvier 2017
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