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Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Consommation > Gestion du phosphogypse tunisien : des solutions urgentes s’imposent
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Gestion du phosphogypse tunisien : des solutions urgentes s’imposent

L'Economiste Maghrébin
2016/09/28 at 11:35 AM
par L'Economiste Maghrébin 10 Min Lecture
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La gestion du phosphogypse tunisien est un problème environnemental difficile à résoudre vu les quantités énormes produites par an (10 MT PG humide/an). Ces dernières années, les problèmes de stockage et de valorisation du PG en Tunisie sont devenus parmi les préoccupations majeures du GCT, du ministère de l’Environnement, du ministère l’Energie et des Mines et des Energies Renouvelables, ainsi que de la société civile tunisienne.

Est-il temps d’adapter de nouveau le cadre législatif et institutionnel tunisien pour répondre aux nouvelles exigences environnementales à l’échelle internationale en ce qui concerne le phosphogypse (PG)?

Le phosphogypse est le principal déchet engendré par les neuf unités de production d’acide phosphorique du Groupe Chimique Tunisien (GCT), ainsi que par l’unité de TIFERT située dans les quatre pôles industriels.

Le projet phosphogypse de Gabès, qui date de plus que 25 ans, consiste à arrêter les rejets de phosphogypse dans le golf de Gabès et à mieux gérer les rejets solides. En 2010, il a été décidé  de pomper le phosphogypse vers le site du stockage à Mkhacherma. C’est le plus long pipeline de transport du phosphogypse dans le monde (23 Km).

Après la révolution, la société civile s’est rapidement mobilisée contre ce projet conduisant à une impasse, alors même que le stockage est une étape indispensable pour une éventuelle valorisation du phosphogypse.

Dans les usines de transformation du Groupe Chimique Tunisien (GCT), une tonne de phosphate naturel conduit à la production de 1,7 tonne de phosphogypse. La production d’une tonne d’acide phosphorique (P2O5) génère l’équivalent de 5,1 tonnes de phosphogypse sec. La capacité actuelle de production d’acide phosphorique en Tunisie est environ 1,7 million de tonnes P2O5 (valeur de l’année 2010), ce qui donne plus de 10 millions de tonnes de phosphogypse humide par an produit par l’ensemble des usines du GCT.

Gestion actuelle du phosphogypse adoptée par le GCT :

Le  phosphogypse généré par le GCT est soit stocké à l’air libre dans des décharges spéciales soit déversé dans la mer Méditerranée (Golf de Gabès). Les terrils de phosphogypse se présentent sous forme de remblais élevés.

La mise en terril peut se faire de deux manières différentes à savoir par voie sèche et par voie humide. Le PG est stocké selon ces méthodes à Sfax (SIAPE), Skhira + TIFERT et Mdhilla1.

Déversé en mer ou en estuaire : c’est le cas de l’usine NPK à Sfax (Cessation en 1992) et des usines de transformations des phosphates à Ghannouche (Gabès). L’usine NPK à Sfax rejetait annuellement en moyenne 450.000 tonnes de phosphogypse durant une trentaine d’années jusqu’à la date de sa fermeture en 1992.

A Gabès, les usines de transformations des phosphates à Ghannouche déversent chaque jour en moyenne 12.500 tonnes de phosphogypse sec dans la mer. Durant 40 ans, on estime que 150 millions de tonnes (MT) de phosphogypse sec ont été rejetés sur les côtes du Golfe de Gabès et 14 MT en Sfax.

Malgré l’interdiction des rejets de phosphogypse dans les eaux continentales ou marines, suite à l’entrée en vigueur de plusieurs conventions et protocoles internationaux, le GCT continue le déversement de plus 63 % de sa production totale (environ 164 MT).

Mais l’intérêt croissant porté aux problèmes environnementaux a amené la prise en considération de nuisances induites par ces pratiques. Le phosphogypse produit par les unités industrielles du GCT est soit stocké dans des décharges soit déversé dans la mer Méditerranée (Golf de Gabès).

Gestion future du phosphogypse 

Les systèmes futurs de gestion de phosphogypse, prévus notamment pour les unités à Ghannouche (Gabès), consistent en l’entreposage du phosphogypse dans des décharges spéciales par voie humide, sur un terrain aménagé de façon à éviter toute infiltration dans le sous-sol. Afin de ne pas contaminer la nappe d’eau souterraine, le fond du terril est imperméabilisé au moyen d’une membrane composite comprenant une couche d’argile de 0,5 m d’épaisseur et une géomembrane en polyéthylène de haute densité (HDPE) de 1,5 mm d’épaisseur. Cette membrane composite se prolonge sous la digue d’amorce et sous le fossé périphérique.

Le système par voie sèche adopté actuellement dans le site industriel de Skhira (Sfax) sera abandonné en faveur du système par voie humide. Mais le projet d’arrêt total des rejets du phosphogypse dans le golfe de Gabès s’est opposé au refus catégorique des habitants d’Oudref de la mise en terril du phosphogypses à l’endroit prévu (Mkhacherma). Ce refus est motivé par les craintes de la population relatives aux impacts du terril sur la santé humaine.

Essais de valorisation du phosphogypse à l’échelle nationale 

Des essais de valorisation du phosphogypse ont été effectués. Le phosphogypse a été utilisé à l’échelle industrielle dans les usines du GCT :

  • Pour la production de SSP (consommation de 60% du tonnage de SSP produit);
  • Pour la production de nouveaux produits types d’engrais NPS (consommation de 25 % du tonnage de NPS produit);
  • En tant que matière de charge dans certains engrais (TSP , DAP et MAP).

Utilisation au niveau de Construction et de Bâtiments (production de briques) :

Ce travail consiste à une substitution partielle du sable utilisé lors de la fabrication des briques (de l’ordre de 15% de la quantité de sable ajouté).

Pour étudier l’effet radioactif suite à l’utilisation du phosphogypse, une quantité de brique a été produite pour la construction de deux pièces de dimensions 4x4m implantée au CNSTN à Sidi Thabet. L’utilisation de ces briques a révélé les mêmes caractéristiques avec ou sans PG. Cette étude a été approuvée par l’IAEA.

Amendements des sols salés :

Dans ce cadre de l’application du PG dans le domaine agricole, des études ont été menées, par le GCT, sur l’effet du PG dans l’amélioration de la structure du sol et le rendement des cultures. En 2014, des essais en plein champ d’amendement des sols salés par le phosphogypse ont été faits à Chenini, El HICHA et BESISI (Gabès) par le GCT en collaboration avec l’Institut des Régions Arides (IRA) et le Commissariat Régionaux au Développement Agricole (CRDA) de Gabès.

Puisque notre phosphogypse est considéré meilleur du point de vue radioactivité et métaux lourds, ces essais ont été faits sur plusieurs types de plantes telles que le navet et ont montré l’efficacité d’amendement des sols salés à des doses supérieures à celles adoptées par l’Espagne (30 tonnes/ hectare).

A Gabes, le phosphogypse est rejeté directement dans la mer causant un impact pénalisant à l’écosystème marin, les autres installations stockent le phosphogypse directement sur terril en procédant à des mesures de protection contre la pollution des sols et des eaux souterraines.

Plusieurs études réalisées à cet effet ont montré la nécessité de les stocker sur terril au lieu de les jeter dans la mer. Aussi d’autres études ont été réalisées afin de déterminer le site convenable pour ces déchets.

Le Golfe de Gabès abrite l’unique oasis littorale de la Méditerranée. Il s’agit d’un des derniers exemples d’oasis de ce type dans le monde (source : UNESCO). C’est pour cela qu’une intervention urgente devrait se faire aujourd’hui sans tarder, grâce à la situation environnementale critique du golfe de Gabès. Et là, le projet d’appui à la gouvernance environnementale de l’activité industrielle (PGE) à Gabès a démarré en janvier 2015 pour une période globale de 45 mois, géré par « Expertise France » et financé sous forme de don, par l’Union européenne à hauteur de cinq millions d’euros.

Ce projet a pour objectif général de contribuer à la réduction de la pollution côtière et marine dans la région de Gabès, dans le contexte de la politique nationale renouvelée en matière d’environnement en y intégrant des principes de gouvernance.

Il n’y a pas de règlementation spécifique à la gestion du phosphogypse à l’échelle internationale à part sa classification. Le phosphogypse est classé comme déchets dangereux en Tunisie, alors qu’en Europe, il est classé comme co-produit ce qui nécessite un reclassement du PG.

En appliquant l’amendement des sols salés sur une base de 30 % de la superficie totale des sols salés avec  une dose de 30 tonnes de PG/ha an, la consommation annuelle de PG est estimée à 15 millions tonnes de PG/an (supérieure à la quantité annuelle du PG produite = 10 millions tonnes).

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MARQUÉE: Environnement, Gabès, Gafsa, GCT, phosphogypse, Sfax
L'Economiste Maghrébin 28 septembre 2016
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2 Commentaires
  • Anouar Abdelkafi dit :
    7 octobre 2016 à 11h36

    les « gens » du Groupe Chimique parlent de PHOSPHOGYPSE !!!

    NOUS PARLONS de SFAX !!!

    voila la différence entre nous et eux !!!

    les « gens » du Groupe Chimique parlent de PHOSPHOGYPSE et comment le rendre « sympathique  » et « précieux » pour justifier la PERSISTANCE de la SIAPE !!!en PLEIN CENTRE de SFAX

    ILS S’EN FOUTENT de SFAX

    ILS S’EN FOUTENT DE UN MILLION D’HABITANTS !!! ET DE LEUR CANCERS !!!

    .

    NOUS PARLONS de SFAX !!!

    NOUS PARLONS de la SANTE de un MILLIONS d’HABITANTS

    NOUS PARLONS DE VISION STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS UN ENVIRONNEMENT SAIN

    Répondre
    • Merai Amani dit :
      20 novembre 2017 à 22h36

      COMMENT POURRAIS JE VOUS CONTACTER MONSIEUR

      Répondre

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