En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Dette : pour quoi faire ?
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Des ouvriers d’une usine basée à Henchir Ayed dans la délégation de Korba ont bloqué, mercredi 20 aout, la route régionale N27 reliant Nabeul et Kélibia.
La route régionale N27 reliant Nabeul et Kélibia bloquée par des prestataires
A ne pas manquer Nation Politique
L’intervention a permis de relever 29 infractions illégales– 13 sanitaires et 16 économiques – et de saisir 130 chaises, 43 tables et 21 kg de café.
Gabès : 29 infractions pour occupation illégale de l’espace public
A ne pas manquer Nation Société
dérivés de l'acier et de l'aluminium
50% de taxes US sur l’acier et l’aluminium dérivés
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Les services du commissariat régional de l’Éducation de Zaghouan ont intensifié les travaux de construction et de maintenance dans les établissements scolaires pour garantir une rentrée scolaire dans de bonnes conditions.
Zaghouan : accélération des travaux pour la rentrée scolaire
A ne pas manquer Education Nation
Marco Rubio
Rubio présidera le comité sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine
A ne pas manquer International Monde
Six spots de sensibilisation ont été primés pour leur contribution à la sensibilisation aux risques liés à la dégradation des stations et des moyens de transport public, considérés comme un bien commun devant rester sûr, fonctionnel et accessible à tous.
Prix remis aux gagnants de la compétition nationale sur le transport public
A ne pas manquer Entreprise Services
Zenzri a réaffirmé la volonté de la Tunisie de diversifier ses relations économiques avec l’Afrique, mettant en avant son rôle stratégique comme porte d’entrée vers le continent et sa capacité à favoriser des partenariats efficaces dans les domaines économiques, sociaux et technologiques.
Vers le renforcement de la coopération tuniso-sénégalaise
A ne pas manquer Nation Politique
Créée en 2008, la STMN œuvre à la promotion de la médecine nucléaire en Tunisie, à la formation continue des praticiens et à l’organisation de rencontres scientifiques nationales et internationales.
Bientôt l’ouverture de 4 services de médecine nucléaire en Tunisie
A ne pas manquer Bien-être Santé
Sommet de l’Alaska : l’Ukraine en vitrine, l’Arctique en coulisses
A la une Chroniques Idées
Actuellement, deux bacs assurent la liaison dans les deux sens, tandis qu’un troisième devrait être remis en service prochainement, selon les données communiquées à l’Agence TAP.
Médenine : Reprise du service des bacs vers Djerba
A ne pas manquer Entreprise Services
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Dette : pour quoi faire ?
Economie

Dette : pour quoi faire ?

Hédi Mechri
2016/06/04 at 12:54 PM
par Hédi Mechri 6 Min Lecture
Partager
Partager

Sauvés par le gong ? C’est du moins l’impression qui prévaut au regard de l’empressement, voire de la précipitation des autorités à faire voter la nouvelle loi bancaire pour s’attirer les bonnes grâces du FMI qui n’en demande pas moins. Le gouvernement a tenu ses engagements. Le Fonds en a fait autant. Il versera bientôt la première tranche d’un crédit de 2,8 milliards de dollars étalé sur trois ans.

L’injection de plus de 300 millions de dollars – près de 650 millions de dinars – éloigne pour un temps le spectre d’un scénario cauchemardesque. Cet appel d’air in extremis ne fait que reculer les échéances. Il ne résout pas le fond de nos problèmes qui sont d’ordre structurel. On s’accorde un répit de courte durée qui n’est pas, du reste, sans alourdir la facture de la dette extérieure.

La dette, un mal nécessaire ? La vérité est qu’elle a depuis plus de cinq ans perdu toutes ses vertus à cause de l’usage qu’on en a fait. Elle ne prend plus le chemin de l’investissement. On s’endette depuis pour faire face à l’urgence du moment. On s’en sert pour l’essentiel pour  payer les salaires dans la Fonction publique qui – fait unique au monde – accaparent 50 % du budget de l’Etat et pour rembourser le service de la dette. On s’endette en somme à coûts croissants pour consommer : ce qui revient, face à l’affaissement de l’investissement et de la production, à creuser le déficit de la balance commerciale et à alourdir… le poids de la dette extérieure. On en est réduit à cela. Le risque est qu’à cette allure et de cette manière la dette, ce mal nécessaire, finira par emporter le malade.

[raside number= »3″ tag= »dette »]

Il y a tout à craindre de cette inflation de la dette  – extérieure notamment – dont le remboursement pose déjà problème. Elle est beaucoup moins soutenable qu’il n’est dit ou qu’il n’y paraît. Elle est de l’ordre de 54% du PIB, loin d’atteindre il est vrai les taux astronomiques de pays parmi les plus industrialisés qu’on se plaît à citer ici et là pour se donner bonne conscience, se dédouaner et se justifier. Ici  sans doute plus qu’ailleurs, les chiffres sont trompeurs, ils occultent la triste réalité et la gravité du poids de la dette. Le fait est qu’il faut rembourser en monnaie étrangère, en devises fortes. Et c’est là que le bât blesse : le pays a de plus en plus de mal – si tant est qu’il s’y emploie énergiquement – à s’en procurer par ses propres ventes à l’étranger. Et pour cause. L’investissement est en situation d’attente quand il ne déserte pas les lieux. L’économie s’enfonce dans la récession ; les exportations sont en perte de vitesse, insensibles même à la dépréciation du dinar qui part à la dérive. Les dévaluations compétitives ne peuvent à elles seules redresser la courbe des exportations et moins encore freiner les importations qu’elles contribuent, en revanche, à renchérir. Pour l’heure, on enregistre surtout les effets pervers sur l’inflation importée.

Alors ultime question : emprunter pour quoi faire si ce n’est que pour laisser le pays mourir de plaisir. Aujourd’hui, le recours à l’endettement à cause de l’usage qui en est fait nuit à notre socle productif plus qu’il ne contribue à le renforcer. Il bloque et retarde les nécessaires réformes structurelles sans lesquelles le pays ne peut revenir dans le groupe des émergents. Il faut plus que des calmants –chèrement payés – aux effets limités quand l’investissement et l’entrepreneuriat, déjà tétanisés par les troubles sociaux et l’incertitude politique, sont de surcroît empêchés de se déployer sur une plus vaste échelle par une administration incapable de se réformer, d’adapter ses instruments de gouvernance aux exigences des économies mondialisées soumises au feu roulant de la compétition internationale.

La dette ? Oui bien sûr sans quoi, aucune relance n’est possible dans l’immédiat, mais pas que cela. Elle doit impérativement servir à amorcer la pompe de l’investissement. Le pays doit se remettre au travail. Il ne peut vivre à crédit, au-dessus de ses moyens, sans se mettre – avec les conséquences que l’on imagine – sous la coupe d’organismes financiers ou de pays dont on connaît les exigences et les convoitises. La puissance publique, dont on comprend mal le silence, doit le dire haut et fort pour se faire entendre. Car il y va aussi et surtout de notre dignité.

Articles en relation

Le dinar est-il réellement la monnaie la plus forte de l’Afrique ?

Gouvernement-UGTT : Croisons les doigts

Le FMI relève ses prévisions de croissance pour l’Arabie saoudite

FMI : croissance modérée aux États-Unis et en Europe dans l’ombre des tarifs douaniers

Transparence de la dette, un levier de soutenabilité

MARQUÉE: Dette, FMI, gouvernement
Hédi Mechri 4 juin 2016
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Al Massar pour un gouvernement d’union nationale
Article suivant Ennahdha soutient la proposition de BCE
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?