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Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > Politique > Tunisie : La réforme de l’Université tunisienne en six axes
NationPolitique

Tunisie : La réforme de l’Université tunisienne en six axes

Hamza Marzouk
2016/01/06 at 3:15 PM
par Hamza Marzouk 6 Min Lecture
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neila selliniNeila Sellini, Professeur universitaire, spécialiste en civilisation islamique, figure connue du féminisme, propose sa vision des défis auxquels sont confrontées les universités tunisiennes.

Revoir la décentralisation universitaire

La politique de la décentralisation des universités n’a pas porté ses fruits, raison pour critiquer et analyser le bilan de cette politique :  « L’expérience a prouvé que les universités qui sont hors du Grand Tunis sont soumises aux appartenances partisanes et au relationnel plus que pour des raisons objectives », affirme-t-elle.

Contents
Neila Sellini, Professeur universitaire, spécialiste en civilisation islamique, figure connue du féminisme, propose sa vision des défis auxquels sont confrontées les universités tunisiennes.Revoir la décentralisation universitaire Un ministère de l’Enseignement supérieur robuste s’imposeDe l’absentéisme des étudiants mais aussi du corps enseignant !!L’arrêt des recrutements sur des bases scientifiquesUnité de recherche scientifique sans recherche scientifiqueLe niveau de l’étudiant tunisien laisse à désirer

Professeur Sellini estime que la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sousse n’échappe pas à ce principe. A ce propos, elle a indiqué que le doyen de la faculté établit des règles qui n’ont rien à voir avec l’esprit des institutions : « Il y a deux ans, ce doyen a accordé aux étudiants la possibilité de passer les examens chez eux  ! », s’insurge-t-elle.

Ce genre de comportement est une atteinte à la qualité du diplôme universitaire d’après elle. « Il faudrait promulguer des lois qui régissent la décentralisation dans les universités. La décentralisation des universités doit s’accompagner de mesures garantissant la qualité du diplôme et de la formation ».

Un ministère de l’Enseignement supérieur robuste s’impose

La professeure a indiqué que le ministère de l’Enseignement supérieur doit être fort et dirigé de main ferme pour qu’il soit le garant de la réforme de l’enseignement universitaire et pour que les établissements se remettent sur les rails.  « Nous disposons d’un ministre et d’un ministère pratiquement peu enclins à l’action », lance-t-elle.

De l’absentéisme des étudiants mais aussi du corps enseignant !!

L’absentéisme est,  d’après la spécialiste un phénomène qui a pris de l’ampleur dans les universités après le 14 janvier et il touche aussi bien les étudiants  que le corps enseignant. : « Auparavant le professeur qui s’absente fait un rattrapage, aujourd’hui ce n’est plus le cas mais on ne le remarque pas. Certains professeurs viennent en retard délibérément pour ne pas donner de cours », renchérit-elle, tout en pointant du doigt l’absence de sanction face à ce genre de pratiques devenues monnaie courante.

« Le professeur est censé assurer 13 séances par semaine mais si l’étudiant arrive à suivre 7 ou 8 séances,cela est considéré comme satisfaisant », regrette-t-elle.

L’arrêt des recrutements sur des bases scientifiques

D’après notre interlocutrice, le ministère a arrêté le recrutement des assistants et s’est contenté des maîtres-assistants. Il a remplacé ce poste par des contractuels et le choix est régi par le népotisme ».

Et de continuer : « A part le népotisme, le contractuel qui n’a même pas soutenu sa thèse n’a ni le temps – étant donné qu’il est censé être à la bibliothèque pour faire ses recherches – et ni les moyens pédagogiques pour enseigner ». Notre interlocutrice a pointé du doigt un vide dans le corps enseignant supérieur comblé par des professeurs de l’enseignement secondaire : « L’actuel ministre a publié un décret interdisant à tous les professeurs universitaires ayant atteint 65 ans d’exercer après la retraite », regrette-t-elle.

Unité de recherche scientifique sans recherche scientifique

Les unités de recherche dans les universités ne disposent d’aucune autonomie et/ou indépendance financière, ce qui empêche le bon déroulement de leur travail, nous informe Neila Sellini.   » C’est le doyen qui détient le pouvoir de décision et j’appelle à revoir les missions du doyen car il n’est pas  admissible que le doyen gère le budget et les affaires scientifiques en même temps », s’indigne-t-elle. Elle a recommandé la mise en place d’un pôle scientifique dont la mission est de se focaliser sur la recherche scientifique et qui soit sous la tutelle de l’université :  » J’estime que cela aurait des retombées positives sur les unités de recherche et pourrait améliorer le classement des universités tunisiennes car dans leur situation actuelle, les unités de recherche dans les universités ne peuvent donner aucune valeur ajoutée ». Malgré toutes ces difficultés le directeur général de la recherche scientifique revendique un rapport d’activité. De quel rapport d’activité parle-t-il alors que les unités de recherche ne reçoivent pas de financement ? »

Le niveau de l’étudiant tunisien laisse à désirer

Le niveau de l’étudiant tunisien a chuté et cela est dû, entre autres, au programme imposé par la Banque mondiale, notamment le régime LMD : « Le  LMD est un régime qui fonctionne pour les sciences exactes mais pas pour les lettres et les sciences humaines. Quand le régime de la maîtrise était en place, le professeur trouvait le temps de bien former l’étudiant. Ce qui n’est plus le cas avec le régime LMD. Ce serait bien de réinstaurer le cours intégré, qui a été aboli à cause de l’insuffisance du corps enseignant A qui ne peuvent plus enseigner au delà de l’âge de 65 ans. Ce serait bien de faire appel à eux pour encadrer les maîtres assistants », conclut-elle.

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MARQUÉE: Actualité tunisie, Décentralisation tunisie, Enseignement supérieur tunisie, Neila Sellini, Réforme de l'enseignement tunisie
Hamza Marzouk 6 janvier 2016
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