« Les affrontements armés qui se déroulent dans la région arabe auront des répercussions directes sur l’économie des pays arabes, et sur le degré de confiance des investisseurs », selon Massoud Ahmad, directeur du Moyen-Orient et d’Asie centrale au Fonds monétaire international ( FMI ).
Les impacts toucheront, ainsi, les exportations des pays de la zone arabe et d’Afrique du Nord, qui sont de l’ordre de 380 milliards de dollars actuellement.
Néanmoins, le responsable a indiqué que la croissance des pays exportateurs de pétrole s’avère stable, avec une moyenne de 2,5%. A l’inverse, les pays importateurs représentent un taux de croissance estimé à 4% contre 3% en 2014.
Pour le cas de la Tunisie, le FMI ne cesse de la soutenir, à condition qu’elle procède à des réformes fiscales et économiques pendant l’année en cours. Ces réformes constituent, selon les propos de Massoud Ahmad, un critère de confiance pour le Fonds.