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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Tunisie : Un gouvernement en habit d’Arlequin
ChroniquesOpinions & Débat

Tunisie : Un gouvernement en habit d’Arlequin

Leconomiste
2015/01/21 at 10:54 AM
par Leconomiste 8 Min Lecture
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Pour certains, il  n’est pas question de former un gouvernement de technocrates. De ce côté, l’affaire est entendue. Pour d’autres, connus pour pratiquer l’opposition systématique, il est exclu qu’ils puissent accorder la confiance à un gouvernement qui réunit les sbires de l’ancien régime et les figures de l’échec de la Troïka. Un troisième groupe estime, quant à lui, que faire participer Ennahdha au prochain gouvernement ne répond ni à la volonté des électeurs de Nidaa Tounes ni à une portion de ses représentants à l’Assemblée. D’autres partis, engagés aux côtés du mouvement majoritaire, tardent à s’accorder sur le nombre des portefeuilles qui  devraient leur échoir. Pendant ce temps, certains représentants du parti islamiste annoncent à tout-va leur participation effective au gouvernement Essid, alors que d’autres, parmi eux, déclarent se contenter d’une simple neutralisation des ministères de souveraineté. Quant à la centrale syndicale, qui aurait sa propre vision de la politique à mener, elle refuse catégoriquement de faire partie du prochain gouvernement auquel elle demande, toutefois, d’atténuer les souffrances que subissent un grand nombre de nos citoyens, notamment par une hausse substantielle des salaires pour les plus démunis. Le  patronat, qui  considère que les politiques manquent de courage, demande au prochain  gouvernement  de se montrer honnête, de ne pas se détourner des vrais problèmes et de dire la vérité au peuple sur les graves difficultés qui attendent le pays. Il y a, enfin, ces illustres inconnus qui pratiquent la course à l’échalote pour se caser, indifférents quant à leur point de chute. Ce n’est là qu’un aperçu partiel d’une humanité protéiforme, scandaleusement bigarrée, qui n’a pas cessé de se déchaîner depuis la nomination du nouveau Premier ministre appelé à constituer son gouvernement. Tout cela laisse présager de chaudes luttes qui secoueront immanquablement la scène politique une fois le gouvernement entré en fonction.

Bien avant les élections, chaque parti s’était forgé son propre programme économique, avait  élaboré son propre projet politique. Chaque parti était imbu de sa propre vision du progrès social, chaque parti croyait posséder la meilleure politique économique qui convient à ses concitoyens. Chaque groupe s’estimait capable d’agir dans tous les domaines, d’intervenir dans tous les secteurs. Sauf qu’à l’épreuve des faits, les figures se brouillent et finissent par reproduire un consensus surprenant quant au présent et à l’avenir, allant d’une analyse de réalité chaotique présente vers le conte de fées qu’ils entendent réaliser une fois au pouvoir. Or, la meilleure politique d’un gouvernement démocratique, quel qu’en soit le modèle – libéral, keynésien, social-démocrate ou jacobin, soumis à des urgences, à des déséquilibres endogènes ou à des turbulences externes – est celle qui assure une économie de marché prospère, un environnement stable au sein duquel les citoyens peuvent, avec confiance, faire des plans et prendre leurs propres décisions. Pour ce faire, il faut cependant un minimum d’aisance économique, tributaire à son tour de la stabilité sociale, du soutien international et du maintien du dogme de l’Etat minimum prôné par les bailleurs de fonds, afin de ne pas entraver la croissance économique.

Aujourd’hui, la plupart des indicateurs économiques révèlent une détérioration continue de la situation. Si nous décidions de poursuivre la politique passée, ces tendances continueraient sans doute à s’aggraver. Il faut donc changer de voie, rompre le cycle qui nous porte à nous attendre au pire. Le rôle du gouvernement dans ce contexte doit être préalablement défini, afin d’éliminer tout malentendu quant à la véritable philosophie de l’intervention de l’Etat dans l’économie et envers  la libre entreprise. Sans être aveuglément favorable au monde des affaires, il faut pourtant soutenir les secteurs économiques en difficulté en s’interdisant  de redistribuer les ressources sous des prétextes politiques, aux dépens de ceux qui y ont droit de par la prise de risque dans leur activité.

Pour améliorer les conditions de vie et créer plus d’emplois, offrir des services de santé, d’éducation et de transport modernisés, de meilleures infrastructures en quantité suffisante,  un tel redressement passe par plusieurs étapes :

  • Une réduction sensible de la croissance des dépenses publiques en réduisant les frais de fonctionnent de l’Etat : gel des salaires,  réduction du déficit et assainissement des entreprises d’Etat appelées à puiser toujours davantage dans les ressources publiques pour survivre, révision de l’utilité de la Caisse de compensation en tant que système de redistribution devenu inéquitable, etc. Cela permettra à l’Etat de  libérer des ressources pour pouvoir investir dans des travaux d’infrastructures, spécialement dans les régions défavorisées, et assurer davantage de sécurité au pays, pour  redonner confiance aux investisseurs étrangers et promouvoir le tourisme. Car un Etat qui réduit ses dépenses, empruntera moins, et la pression exercée sur la création de monnaie diminuera d’autant. Toute réduction des dépenses de l’Etat libère des ressources dont bénéficiera le secteur public autant que le secteur privé qui l’utilisera pour se développer et promouvoir l’emploi.

 

  • Un accroissement des recettes à travers les réformes de l’administration fiscale qui devraient être centrées sur la lutte contre la corruption, la contrebande,  le non-paiement des impôts par les contribuables, l’élimination des exonérations fiscales qui privent  l’État d’une part substantielle de ses recettes et qui ne favorisent que quelques privilégiés. Ce qui est injuste. Aujourd’hui, près du quart de la base d’imposition en Tunisie échappe au fisc en raison de l’incivisme fiscal.

 

  • Une saine politique monétaire. Etant donné que l’inflation est avant tout un phénomène qui affecte la monnaie, le moyen de la juguler passe par une limitation de la masse monétaire, condition sine qua non de toute croissance soutenue qui ne soit pas inflationniste. La stabilité des prix est impossible, en effet, si la masse monétaire augmente de façon constante plus rapidement que la production.

 

  • Enfin, l’indispensable assouplissement judicieux des réglementations qui pèsent sur les entreprises et sur l’initiative privée.

Une fois ces conditions réunies, elles favoriseront immanquablement l’instauration du climat dont le pays a besoin pour créer des emplois, réduire la dette, investir et améliorer la qualité de la vie, pour que le gouvernement puisse atteindre les objectifs économiques et sociaux qu’il s’est fixés.

Les  gouvernements qui se succèdent semblent animés d’un mouvement perpétuel de réforme et paradoxalement  présentent un visage toujours semblable; un décalage chronologique entre la volonté et l’application du changement. Quant aux critiques formulées comme des éléments de défense, elles se retrouvent d’une année à l’autre, d’un mandat à l’autre, identiques à elles-mêmes. Ainsi les hommes changent, les modes de vie et les devenirs se transforment, mais les fonctions restent  les mêmes. « E la nave va » imperturbable.

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Leconomiste 21 janvier 2015
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