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Leconomiste Maghrebin > Blog > Culture > Médias > Et si le journalisme d’investigation était mal parti?
Médias

Et si le journalisme d’investigation était mal parti?

L'Economiste Maghrébin
2014/04/27 at 10:00 AM
par L'Economiste Maghrébin 4 Min Lecture
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L’investigation constitue-t-elle un luxe pour les médias tunisiens ? Née après la révolution du 14 janvier 2011, le journalisme d’investigation exige du temps, des efforts et de l’argent. Ce qui n’est pas supposé être le fort du PMT (Paysage Médiatique Tunisien.  

Exigeant beaucoup de temps, de rigueur et d’argent, le journalisme d’investigation serait-il en Tunisie un luxe ? La question a été posée plus d’une fois au cours d’un récent colloque international, organisé à Tunis, sur la pratique du journalisme d’investigation.

S’agit-il de divulgation de scandales ou plutôt de quête de la vérité ? La question posée par nombre d’intervenants au colloque de l’IPSI (Institut de Presse et des Sciences de l’Information et de la Communication), organisé les 24 et 25 avril 2014, à Tunis, sur le thème « Journalisme d’investigation et pouvoirs des médias » a été largement au centre de tous les débats. Et ce, pour un genre introduit après la révolution du 14 janvier 2011.

Les travaux dits d’investigation publiés dans les colonnes des médias tunisiens peuvent-ils être considérés comme tels ? Dans la mesure où certains papiers « ne sont que des révélations ou encore des fuites», assure Saloua Charfi, professeur à l’IPSI. Ces révélations ou fuites ne sont-elles pas du reste  l’émanation de « parties plus ou moins occultes » ? Et l’universitaire de prendre pour exemple le cas de la très populaire enquête américaine du Watergate, qui a obligé, en 1974, le président Richard Nixon à démissionner. On saura plus tard que la centrale d’espionnage américaine, la CIA, est bien derrière cette affaire dans laquelle une partie de l’establishment républicain a été impliqué.

Autre question posée : les articles d’investigations sont-ils menés selon les règles de l’art ? Tout le monde sait en effet que le journalisme d’investigation est d’abord une affaire de grande rigueur : recherche d’hypothèses, validation de celles-ci, consultation et analyses de tonnes de documents,  interviews à répétition,…

Le journaliste tunisien peut-il s’adonner à cet exercice ? On sait là aussi que la quasi-totalité des médias tunisiens ne peuvent s’offrir le luxe de réserver un de leurs journalistes pour faire une investigation qui peut durer des mois voire des années. Cela s’est d’ailleurs vu. Une enquête initiée par le site ProPublica (une institution qui fonctionne, aux Etats-Unis d’Amérique,  comme  une salle de rédaction financée par des fondations) relative aux dangers du paracétamol a duré deux années.

Une enquête pour 1,1 million de dinars

Savez-vous combien a coûté cette enquête? 560 000 euros (près de 1,1 million de dinars). C’est dire que le journalisme d’investigation coûte cher. D’abord, il s’agit d’une question de temps. Mais aussi de salaires, de frais de transport, de per diem, de faux frais,… Qui grèvent le budget des médias. Souvent fragiles.

Comment récolter les fonds nécessaires pour mener à bien les enquêtes d’investigation ? Des voies ont été expérimentées aux Etats-Unis d’Amérique et en Europe. Il s’agit du financement par des fondations et autres ONG. Le cas de ProPublica l’atteste.

Des sources de financement que l’on dit souvent « orientées ». En clair servant des agendas politiques et économiques. Pas aussi vrai que ça, a semblé dire Rana Sabbagh, Directrice exécutive d’ARIJ (Réseau arabe pour le journalisme d’investigation), une ONG qui œuvre à la promotion du journalisme d’investigation dans neuf pays arabes. Notamment par la voie de la formation. Pour elle,  comment accuser en effet les médias arabes de bénéficier de l’argent étranger alors que «des gouvernements arabes se financent par des fonds américains et autres»?

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L'Economiste Maghrébin 27 avril 2014
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1 Commentaires
  • alyssa dit :
    29 avril 2014 à 11h59

    L’investigation n’est pas un luxe, elle est un leurre de democratie. Madame Charfi rappelle le cas du watergate a juste titre. Dans le cas de la Tunisie, les pseudo-investigations, qu’elles proviennent des medias traditionnels ou ce que l’on s’acharne a appeler les medias sociaux sont surtout le fruit (pourri) de recherches sur internet, avec tout ce que internet represente en terme de validite de l’info, impartialite et recul… Sans parler du financement par des ONG ayant leurs agendas. Il reste a l’intelligence de trier le bon grai de l’ivraie et lire entre les lignes.

    Répondre

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