Afin de lui permettre de poursuivre son plan de renouvellement de flotte, l’Etat a donné son accord pour garantir les prêts de Tunisair ainsi que la prise en charge par l’Etat des dettes de la compagnie auprès des entreprises publiques et le départ d’environ de 2000 agents, dont 1700 départs à la retraite anticipée.
En contrepartie, Tunisair s’est engagée à appliquer un plan d’étude stratégique pour rétablir ses équilibres financiers, à travers le développement de ses activités, la rationalisation de ses dépenses, l’amélioration de ses services et de sa rentabilité et la vente des avions présidentiels.
Notons qu’un plan de redressement avait été arrêté fin 2012 et discuté avec le gouvernement depuis février 2013. Le premier Conseil interministériel consacré à l’examen de la situation financière de Tunisair s’est tenu le 27 février 2013. Il avait été suivi par un autre CIM le 2 avril 2013 et c’est ce dernier qui a pris une panoplie de décisions qui n’ont malheureusement pas été toutes appliquées. Depuis le 6 septembre 2013, la direction générale de Tunisair a sollicité la tenue d’un CIM pour l’examen de la situation de la compagnie mais sans résultat, jusqu’au 20 février 2014 qui a vu la création d’un comité pour traiter d’urgence la situation et préserver l’année 2014.
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