Les prix du pétrole ont légèrement baissé dans la matinée de mardi 30 décembre après avoir progressé de plus de 2 % lors de la séance précédente, en partie à cause du recul des prix des métaux précieux. Et ce, en dépit de la montée des tensions entre la Russie et l’Ukraine.
Le prix du Brent pour livraison en février a reculé de 21 cents, soit 0,3 %, à 61,73 dollars le baril mardi matin. Le contrat de mars, plus actif, a cédé 19 cents, soit 0,3 %, à 61,30 dollars. Le prix du WTI américain a baissé de 20 cents, soit 0,3 %, à 57,88 dollars.
Les deux cours de référence du pétrole brut ont progressé de plus de 2 % à la clôture lors de la séance précédente après que Moscou a accusé Kiev d’avoir ciblé la résidence du président Vladimir Poutine. Ce qui a suscité des inquiétudes quant aux perturbations de l’approvisionnement, relève Reuters.
Par ailleurs, les métaux précieux ont fortement chuté lundi. L’argent et le platine reculant par rapport à leurs sommets historiques, dans un contexte de prises de bénéfices après la récente hausse.
De son côté, Kiev a rejeté les accusations de la Russie selon lesquelles l’Ukraine a visé Poutine, les qualifiant de sans fondement et visant à torpiller les négociations de paix.
Les opérateurs de marché s’inquiètent également de l’évolution de la situation au Moyen-Orient. Et ce, après que le président américain Donald Trump a déclaré que son pays pourrait soutenir une nouvelle frappe majeure contre l’Iran si ce dernier reprenait le développement de son programme de missiles balistiques ou de son programme nucléaire.
De plus, Trump a mis en garde le Hamas contre de graves conséquences s’il ne déposait pas les armes. Tout en ajoutant qu’il souhaitait passer à la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, conclu en octobre après deux ans de guerre à Gaza.