Une source au sein de l’Office national interprofessionnel des céréales (ONICL) indique que la régularité des précipitations au niveau actuel jusqu’en mars prochain contribuera au processus de production céréalière du pays, ce qui conforte les espoirs d’une augmentation des récoltes locales, qui souffrent de la sécheresse depuis des années.
La source a ajouté que les réservoirs des barrages ont atteint des niveaux rassurants, avec un taux de remplissage approchant les 40%, expliquant que cette augmentation permettra d’alléger la pression sur les ressources allouées à l’eau potable, notamment grâce à la promotion d’autres solutions comme le dessalement de l’eau de mer.
Les ressources en eau actuellement disponibles seront principalement destinées à soutenir le secteur agricole, sachant que les surfaces cultivées ont atteint environ 3 millions d’hectares à ce jour, ce qui augure bien d’une saison agricole se déroulant dans d’excellentes conditions par rapport aux périodes précédentes, selon le site web marocain Hespress…
Importations de céréales
Concernant les importations, la source a indiqué que l’évaluation finale de la récolte ne sera pas effectuée avant la fin du mois de mars, expliquant que l’État suit de près la situation afin de déterminer les besoins du marché et que les décisions relatives à la réglementation des importations sont liées à la garantie de l’abondance de la récolte locale.
Elle a souligné que les opérations d’importation en cours se poursuivent sans restriction afin d’assurer un approvisionnement régulier du marché, précisant que toute procédure douanière visant à protéger le produit national ne sera mise en œuvre qu’après avoir assuré l’autosuffisance à partir de la récolte exceptionnelle prévue.
Cela dit, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique dans son rapport annuel 2025 que la production céréalière attendue au Maroc n’était que d’environ 4 millions de tonnes, soit environ 27% de moins que la moyenne habituelle, en raison de la sécheresse prolongée et du manque de précipitations pendant la période critique de l’hiver…