Les débats sur la loi de finances 2026 portent autour des articles 49 et 69, notamment sur les critères d’acquisition d’une voiture pour chaque famille. Entre concessionnaires et députés, tout le monde s’accorde sur l’essentiel.
Mais la question clé reste de savoir si une voiture à 38 000-42 000 dinars relève vraiment de la catégorie « populaire ». D’autant qu’il faudrait l’équivalent de 76 salaires minimaux de 500 dinars pour l’atteindre.
Rencontré lors des Journées de l’entreprise, organisées par l’IACE, Issam Chouchene, député, a déclaré en exclusivité à leconomistemaghrebin.com que l’article est clair : pas de prix fixe, mais un allègement fiscal sur l’importation de voitures de tourisme pour chaque famille tunisienne, chaque citoyen, tous les Tunisiens. Conditions précises : 10 % de droits de consommation, 7 % de TVA, et un véhicule de moins de 8 ans maximum.
Il plaide pour plus d’équité via sa proposition : étendre l’avantage à tous les modèles et tous les Tunisiens, sans barrières.
Transports publics : urgence réformiste face à la crise budgétaire
La loi cible les droits d’import, pas le transport. Pourtant, entre les files d’attente interminables pour prendre le bus ou le métro, on se demande jusqu’à quand le secteur du transport restera délaissé.
Il rappelle le rôle social de l’État, qui doit garantir des transports publics fiables pour les non-motorisés. Mais les budgets imposent des priorités : santé en tête, puis transports et éducation, à l’image de la pyramide de Maslow appliquée aux finances publiques.