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Edito: Dialogue

Hédi Mechri
2025/12/21 at 8:11 AM
par Hédi Mechri 11 Min Lecture
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Que reste-t-il et que retenir du débat abracadabrantesque sur le PLF 2026 ? Les parlementaires ont rivalisé de surenchères populistes. C’est dans l’air du temps. Ils ont néanmoins trouvé grâce aux yeux de l’exécutif gouvernemental, acculé à chaque fois dans ses derniers retranchements sous l’assaut ravageur de députés en furie. Les représentants de l’Etat, à défaut de convaincre, ont fini par avoir le dernier mot. Le projet gouvernemental, sans susciter un enthousiasme délirant, a été largement adopté par effet mécanique ou partisan. Les parlementaires en ont profité pour mettre une couche supplémentaire en jouant leur propre partition. Histoire de signifier qu’ils sont plus à l’écoute de la population et plus attentifs à ses doléances que ne l’est le gouvernement. Manière peu élégante de chercher à s’attribuer le premier rôle. Comme quoi, la politique a horreur du vide. Ils se sont, à bien des égards, arrogé le droit de déployer à tout vent l’étendard de l’Etat social, si cher au président Kaïs Saïed. Il y a d’ailleurs dans leur démarche et dans leur intransigeance ,feinte ou réelle, comme un parfum de campagne électorale en prévision d’un prochain mandat.

Contents
D’une loi de finances à l’autre, la fiscalité – contrainte budgétaire oblige – est de plus en plus confiscatoire contreproductive et insoutenable pour les contribuables, atterrés de surcroît par la dégradation permanente, sinon l’absence, des services publics. Comble de la démesure, les dépenses d’équipement sont rabaissées au rang de variable d’ajustement face à la déferlante des dépenses improductives, au seul motif de préserver le statu quo et la paix sociale. Le budget de l’équipement n’est plus ce qu’il devrait être. L’Etat n’investit plus, comme il le faisait par le passé, dans l’infrastructure, le PPP, la R&D…… Rien ou presque qui puisse accélérer les transitions numérique, énergétique, environnementale, l’IA, qui constituent les principaux foyers de la croissance dans les années, sinon les mois à venir. Rien de concrètement annoncé qui puisse briser le cercle vicieux de la récession. Le retour de la croissance, le redressement de l’économie, le recul du chômage, la réduction de la dette, des déficits jumeaux et l’éradication de la pauvreté ne sont pas pour demain.Les salaires sont certes une composante essentielle, mais ils ne constituent qu’un maillon de la chaîne d’un contrat social. Ils ne sont que la partie visible d’un pacte de croissance âprement négocié entre employeur et syndicat, fondé tout autant sur la valeur-travail, le niveau de productivité et l’impératif de compétitivité. Le salaire, au risque de se répéter, c’est la productivité. Un simple « détail », diriez-vous. L’ennui est qu’il est si significatif qu’il détruit tout sur son passage.

 

D’une loi de finances à l’autre, la fiscalité – contrainte budgétaire oblige – est de plus en plus confiscatoire contreproductive et insoutenable pour les contribuables, atterrés de surcroît par la dégradation permanente, sinon l’absence, des services publics.

 

Que retenir de ce show, de cette démonstration qui confine à une sorte de thérapie d’exorcisme parlementaire ? On retiendra bien évidemment le texte final de la LF 2026, qui s’inscrit dans la lignée de celles qui l’ont précédée. Elle ne brille pas par des qualités disruptives, ni par une quelconque audace réformatrice. Moralité : pas de répit, pas de détente fiscale. A croire que les autorités publiques sont mues par l’impérieux souci de collecte de fonds pour financer la dérive du budget de l’Etat, atteint d’obésité chronique.

D’une loi de finances à l’autre, la fiscalité – contrainte budgétaire oblige – est de plus en plus confiscatoire contreproductive et insoutenable pour les contribuables, atterrés de surcroît par la dégradation permanente, sinon l’absence, des services publics. Il y a sans doute un meilleur moyen d’accroître sur la durée les recettes de l’Etat autrement qu’en puisant à n’en plus finir dans les fonds et les arrière-fonds des entre prises et des particuliers. A ce jeu dévastateur, on finit par tuer ce qui reste de la poule aux œufs d’or. Il arrive un moment où il faut arrêter de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Sans aller trop loin dans les détails de la LF 2026 – nos experts s’en chargeront -, un simple regard suffit pour prendre conscience de ses imperfections et en mesurer les effets. Près de 95% des dépenses budgétaires, qui laissent derrière elles une montagne de dettes, sont allouées aux dépenses de fonctionnement de l’Etat. Exit les investissements d’avenir. Comble de la démesure, les dépenses d’équipement sont rabaissées au rang de variable d’ajustement face à la déferlante des dépenses improductives, au seul motif de préserver le statu quo et la paix sociale. Le budget de l’équipement n’est plus ce qu’il devrait être. L’Etat n’investit plus, comme il le faisait par le passé, dans l’infrastructure, le PPP, la R&D. Il n’est même plus en capacité de redresser ses propres entreprises, qui sont sous perfusion et à deux doigts d’une mort cérébrale après qu’elles ont connu leurs heures de gloire et qu’elles étaient promises à un bel avenir. On cherche, à n’en plus finir, les traces de politiques publiques et sectorielles, à la fois globales et cohérentes, portées par une vision lointaine et par un grand dessein national qu’on ne trouve guère.

 

Comble de la démesure, les dépenses d’équipement sont rabaissées au rang de variable d’ajustement face à la déferlante des dépenses improductives, au seul motif de préserver le statu quo et la paix sociale. Le budget de l’équipement n’est plus ce qu’il devrait être. L’Etat n’investit plus, comme il le faisait par le passé, dans l’infrastructure, le PPP, la R&D…

 

Le constat est amer : absence de véritable politique de relance par la demande, en raison du poids des contraintes financières, des déficits jumeaux et du service de la dette à leur plus haut historique. L’Etat ne dispose plus d’espace et de marge budgétaires. Incapable d’amorcer la pompe de l’investissement public, il rétrécit et réduit du coup les opportunités et les possibilités d’investissement des entreprises, prises en tenaille entre le marteau fiscal qui les prive d’oxygène et l’enclume des charges de production qui explosent. Inutile pour elles de chercher ailleurs des signes d’allègement. Bien au contraire, la détérioration du climat des affaires, la montée des incertitudes, la chute ininterrompue de la courbe de productivité et la grisaille géopolitique mondiale ajoutent à leurs difficultés et à la complexité de la situation.

La LF 2026, qui se pare des vertus de l’Etat social, l’est beaucoup moins qu’elle prétend l’être. Les mesures sociales – proches de l’assistanat – à fonds perdu et difficilement pérenne masquent mal les signes d’austérité qu’elles révèlent. Les rares me sures d’aide ou d’appui aux TPE, aux PME et à certains secteurs ou filières, pas plus que les mesures d’assistanat social, ressuscitées ou nouvellement conçues, ne doivent pas faire illusion. Rien ou presque dans la LF 2026 ne laisse entrevoir, à court ou à moyen terme, une forte reprise des investissements publics ou privés – IDE surtout – pour réactiver l’un des principaux moteurs de la croissance. Rien ou presque qui puisse accélérer les transitions numérique, énergétique, environnementale, l’IA, qui constituent les principaux foyers de la croissance dans les années, sinon les mois à venir. Rien de concrètement annoncé qui puisse briser le cercle vicieux de la récession. Le retour de la croissance, le redressement de l’économie, le recul du chômage, la réduction de la dette, des déficits jumeaux et l’éradication de la pauvreté ne sont pas pour demain. Et cela n’est pas d’un bon présage pour l’équilibre, la stabilité et la sécurité du pays.

 

… Rien ou presque qui puisse accélérer les transitions numérique, énergétique, environnementale, l’IA, qui constituent les principaux foyers de la croissance dans les années, sinon les mois à venir. Rien de concrètement annoncé qui puisse briser le cercle vicieux de la récession. Le retour de la croissance, le redressement de l’économie, le recul du chômage, la réduction de la dette, des déficits jumeaux et l’éradication de la pauvreté ne sont pas pour demain.

 

Au fond, et au risque de nous tromper, la loi de finances 2026 est de nouveau celle de l’anti-croissance – austérité oblige. On voudrait bien qu’il n’en soit pas ainsi, mais on est en permanence saisi par le doute. On ne voit pas les signes probants d’une véritable éclaircie économique et sociale. Le loyer de l’argent est anormalement élevé pour pouvoir stimuler l’investissement. Qui plus est, dans un contexte aggravé par un abyssal déficit de confiance. Le gouvernement se voit contraint de naviguer à vue, en l’absence d’une politique de relance par la demande – le poids du déficit budgétaire est passé par là -, ou par l’offre, à cause des effets dissuasifs des taux d’intérêt et de la fiscalité.

La LF 2026 innove là où on l’attend le moins, en annonçant la revalorisation des salaires dans les secteurs public et privé, suscitant ainsi la stupeur des acteurs économiques. Ils sont loin d’admettre que l’Etat social est le dépositaire des rémunérations, surtout dans le secteur privé. L’intention est peut être louable, mais la démarche, elle, prête à discussion. La hausse des salaires indexée sur l’inflation ne se conçoit pas sans dialogue social entre partenaires sociaux. Les salaires sont certes une composante essentielle, mais ils ne constituent qu’un maillon de la chaîne d’un contrat social. Ils ne sont que la partie visible d’un pacte de croissance âprement négocié entre employeur et syndicat, fondé tout autant sur la valeur-travail, le niveau de productivité et l’impératif de compétitivité. Le salaire, au risque de se répéter, c’est la productivité. Un simple « détail », diriez-vous. L’ennui est qu’il est si significatif qu’il détruit tout sur son passage.

Les salaires sont certes une composante essentielle, mais ils ne constituent qu’un maillon de la chaîne d’un contrat social. Ils ne sont que la partie visible d’un pacte de croissance âprement négocié entre employeur et syndicat, fondé tout autant sur la valeur-travail, le niveau de productivité et l’impératif de compétitivité. Le salaire, au risque de se répéter, c’est la productivité. Un simple « détail », diriez-vous. L’ennui est qu’il est si significatif qu’il détruit tout sur son passage.

 

Cet éditorial est également disponible dans le mag. de l’Economiste Maghrébin n° 934 du 17 au 31 décembre 2025.

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MARQUÉE: Dialogue, gouvernement, loi de finances 2026
Hédi Mechri 21 décembre 2025
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