A fin octobre 2025, le déficit du bilan d’énergie primaire s’est creusé à 5,3 Mtep, en hausse de 16% sur un an, selon l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Le taux d’indépendance énergétique a reculé à 35%, contre 41% un an plus tôt. Sans la redevance sur le transit du gaz algérien, il chuterait même à 27% (contre 31% en 2024).
Les ressources d’énergie primaire ont atteint 2,9 Mtep, en baisse de 9%, pénalisées par le recul de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel, qui représentent toujours 70% des ressources, s’inquiète l’Observatoire. Les énergies renouvelables restent marginales, avec seulement 3% du total. La redevance sur le transit du gaz algérien a, elle, diminué de 12%.
Côté demande, la consommation d’énergie primaire a progressé de 6%. La demande de gaz naturel a augmenté de 8%, celle des produits pétroliers de 3%, tandis que la production d’électricité renouvelable a bondi de 12%. La structure de la demande évolue légèrement : la part des produits pétroliers recule de 49% à 48%, tandis que celle du gaz naturel progresse de 50% à 51%, explique l’Observatoire national de l’énergie et des mines.