Des membres d’extrême droite du cabinet du gouvernement israélien se sont opposés à un plan visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Et ce, suite à la pression des États-Unis et de la communauté internationale au sens large, lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
C’est le cas du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir. Il a ainsi déclaré, dimanche 28 septembre à X, que le Premier ministre Benyamin Netanyahou « n’a pas de mandat pour mettre fin à la guerre sans la défaite complète du Hamas ». A savoir : un objectif de guerre majeur d’Israël que Netanyahou a réitéré lors de son discours à l’ONU le 27 courant.
Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a lui aussi exprimé des objections, en formulant trois demandes concernant le cessez-le-feu dans l’enclave, selon le Times of Israel. Il s’agit notamment d’empêcher l’Autorité palestinienne de gouverner Gaza, ainsi que la Cisjordanie, de dissoudre le Hamas et d’annexer des parties de la Cisjordanie sans reconnaître l’État de Palestine.