Les crimes contre les femmes se poursuivent à un rythme préoccupant. L’association Aswat Nissa a enregistré 22 meurtres basés sur le genre (féminicide) depuis le début de 2025 jusqu’à septembre. Malgré la gravité de ces chiffres, on suppose que le nombre réel est bien plus élevé en raison de l’absence de statistiques officielles.
Les méthodes utilisées pour commettre ces crimes varient : huit cas de coups de couteau, trois cas d’agression par des substances corrosives, trois cas de meurtre par violence physique directe, alors que la méthode de meurtre n’a pas été précisée dans deux cas. Le bilan comprend aussi un crime atroce, celui de la décapitation d’une mineure, ce qui reflète le niveau de violence extrême de ce phénomène.
Ces chiffres révèlent une tendance inquiétante à la hausse, Aswar Nissa ayant recensé 21 féminicides en 2023, 17 en 2024, et une augmentation à 22 nouvelle affaires en moins d’un an, ce qui constitue un indicateur clair de l’aggravation du phénomène et de sa transformation en un pattern récurrent menaçant la vie des femmes.
L’aggravation de ces crimes soulève de sérieuses questions sur la manière dont la société traite le féminicide. L’absence de chiffres officiels et le manque d’une stratégie nationale globale pour combattre ce crime ne font que perpétuer la violence au lieu de la combattre.
Malgré la hausse constante du nombre d’affaires chaque année, les autorités se contentent de slogans, sans assumer leur réelle responsabilité dans la protection des femmes et la garantie de leur droit à la vie et à la sécurité.
