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Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Conjoncture > Emploi et développement durable : la stratégie 2030 de la SFI pour la Tunisie
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Emploi et développement durable : la stratégie 2030 de la SFI pour la Tunisie

Hamza Marzouk
2025/09/22 at 1:42 PM
par Hamza Marzouk 9 Min Lecture
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SFI
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La Société Financière Internationale (SFI, Groupe de la Banque mondiale) a détaillé sa stratégie d’investissement pour la Tunisie et l’Afrique du Nord. Et ce, lors d’une rencontre avec le secteur privé, organisée par le Conseil des Chambres Mixtes, le 22 septembre 2025. A cette occasion, David Tinel, représentant régional, et Sarah Morsi, représentante résidente, ont réaffirmé la volonté de l’institution d’augmenter le volume et surtout l’impact de ses activités dans le pays. Ils ont souligné que la création d’emplois de qualité et le développement durable du secteur privé constituent des axes prioritaires pour la branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé.

L’événement visait avant tout à établir un échange avec les entrepreneurs tunisiens pour mieux comprendre leurs besoins, leurs défis et les opportunités de marché. La SFI, qui a investi près de 2,5 milliards de dollars en Afrique du Nord l’année dernière, souhaite renforcer sa présence en Tunisie. Elle collabore étroitement avec la Banque mondiale pour aligner ses interventions sur les priorités des autorités tunisiennes, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’eau…

Contents
La Société Financière Internationale (SFI, Groupe de la Banque mondiale) a détaillé sa stratégie d’investissement pour la Tunisie et l’Afrique du Nord. Et ce, lors d’une rencontre avec le secteur privé, organisée par le Conseil des Chambres Mixtes, le 22 septembre 2025. A cette occasion, David Tinel, représentant régional, et Sarah Morsi, représentante résidente, ont réaffirmé la volonté de l’institution d’augmenter le volume et surtout l’impact de ses activités dans le pays. Ils ont souligné que la création d’emplois de qualité et le développement durable du secteur privé constituent des axes prioritaires pour la branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé.Une stratégie 2030 centrée sur l’emploiLa proposition de valeur de la SFIDes critères et produits financiers diversifiésDes projets emblématiques en Tunisie

Lors de l’ouverture de la rencontre avec le secteur privé tunisien, David Tinel, représentant régional de la Société Financière Internationale (SFI), a posé les jalons d’une collaboration renforcée, axée sur l’impact et la création d’emplois. Son intervention a mis en lumière les ambitions de l’institution pour la Tunisie dans un contexte de croissance substantielle de ses activités en Afrique du Nord.

M. Tinel a d’emblée souligné la volonté de la SFI de faire de cet événement un « débat interactif », dont l’objectif principal est d’écouter le secteur privé pour mieux comprendre ses besoins, ses défis et les opportunités de marché.

Il a rappelé que l’activité de la SFI dans la région a atteint près de 2,5 milliards de dollars d’investissements en 2024, principalement au Maroc et en Égypte, mais aussi en Tunisie. Pour l’avenir, il a exprimé le souhait que le volume, et surtout l’impact, des projets en Tunisie augmentent, avec deux priorités claires : la création d’emplois de qualité et le développement durable du secteur privé.

Enfin, David Tinel a insisté sur la synergie croissante avec la Banque mondiale, notamment dans les secteurs stratégiques de l’énergie et de l’eau. Cette collaboration « main dans la main » assure un alignement parfait avec les priorités des autorités tunisiennes, une condition essentielle puisque la Banque centrale doit approuver chaque investissement de la SFI.

Une stratégie 2030 centrée sur l’emploi

De son côté, Sarah Morsi a présenté la nouvelle stratégie 2030 de l’institution (SFI), qui place la création d’emplois au centre de toutes ses activités. L’objectif est simple : accroître l’investissement privé pour stimuler l’embauche des jeunes et ainsi leur offrir des opportunités en Tunisie.

Cette stratégie repose sur une synergie optimisée au sein du Groupe de la Banque mondiale, où l’expertise de chaque entité renforce la force de frappe collective. Cinq secteurs reçoivent une attention particulière : les infrastructures, l’agroalimentaire, la santé, le tourisme et l’industrie manufacturière, reconnue pour sa forte capacité à créer de la valeur ajoutée.

Pour atteindre ses objectifs, la SFI modifie son approche. Elle cherche désormais à attirer davantage d’investisseurs privés dans ses projets, au lieu de conserver tous les financements sur son propre bilan. L’institution ambitionne aussi d’augmenter ses prises de participation directes au capital des entreprises.

La proposition de valeur de la SFI

Face aux banques commerciales, la SFI met en avant une valeur ajoutée distincte. Son appartenance au Groupe de la Banque mondiale, dont la Tunisie est un pays membre et actionnaire, lui permet de réduire le risque politique pour les investisseurs. L’institution se positionne comme un partenaire qui facilite un dialogue équilibré entre le secteur privé et les autorités publiques, comme ce fut le cas pour le développement des premiers projets de production d’électricité privée.

De plus, la SFI bénéficie d’un statut de créancier privilégié et ses prêts ne subissent pas de retenue à la source, un avantage fiscal notable pour les investisseurs étrangers. Elle mobilise une expertise sectorielle mondiale qui offre une perspective à 360 degrés sur les marchés internationaux. Si cette expertise ne suffit pas, des services de conseil dédiés peuvent accompagner les entreprises sur des sujets comme la gouvernance, la transition générationnelle dans les entreprises familiales ou la mise en conformité avec des normes environnementales et sociales internationales reconnues par tous les investisseurs.

Enfin, la SFI se distingue par sa capacité à fournir des financements de long terme, qui peuvent atteindre vingt ans, et à rester engagée sur un marché, quelle que soit la conjoncture économique.

Des critères et produits financiers diversifiés

La SFI déploie une large palette d’outils financiers pour accompagner le secteur privé. Les prêts à long terme constituent le cœur de son activité, mais l’institution développe aussi ses investissements en fonds propres, où elle peut prendre jusqu’à 20 % du capital d’une entreprise. Elle dispose d’une offre de financement du commerce international destinée aux banques et d’une forte capacité à syndiquer des prêts pour attirer d’autres investisseurs commerciaux ou des bailleurs de fonds.

Pour être éligible, un projet doit relever du secteur privé dans un pays émergent, être techniquement viable et présenter de bonnes perspectives de rentabilité.

La SFI accorde une importance croissante à l’impact sur l’économie locale, notamment la création d’emplois et le respect des normes environnementales et sociales. La taille minimale d’un investissement direct de la SFI est d’environ 10 millions de dollars. Ce qui positionne ses interventions sur des projets d’au moins 15 millions de dollars.

L’institution soutient les PME de manière indirecte, à travers des partenariats avec des banques, des institutions de microfinance comme Enda Tamwil, ou des fonds de capital-risque.

Des projets emblématiques en Tunisie

Pour illustrer ses dires, Sarah Morsi a présenté deux projets récents et emblématiques en Tunisie. Le premier est le parc solaire de 100 mégawatts développé par Amea Power près de Kairouan. Ce projet est le premier de cette échelle où la Tunisie confie la production d’électricité à un acteur privé. Il est le fruit d’un long dialogue entre la Banque mondiale et le gouvernement tunisien sur la transition énergétique, et permettra de produire de l’électricité à un tarif très compétitif, bien inférieur aux coûts de production actuels de la STEG.

Le second projet se situe près de Gabès et concerne la production de tomates cerises sous serres de haute technologie. Développé par un partenariat tuniso-hollandais, ce projet agricole maximise l’utilisation des ressources en eau grâce au recyclage et à la construction de la première unité de dessalement privée de cette taille dans le pays. Ce projet, soutenu à hauteur de 68 millions d’euros, a un fort impact sur la création d’emplois, en particulier pour les femmes de la région.

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MARQUÉE: Banque Mondiale, développement durable, emplois, investissement, SFI
Hamza Marzouk 22 septembre 2025
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