L’expert en économie Ridha Chkoundali met en lumière une double dynamique dans le commerce extérieur de 2025.
D’une part, il souligne via son analyse sur sa page Fb, une aggravation significative du déficit commercial, qui s’accroît de 2,7 milliards de dinars. Et ce, principalement en raison d’une hausse des importations liées à l’investissement, nourrissant ainsi une amélioration économique fragile. D’autre part, il pointe une stagnation quasi-totale des exportations, voire une régression dans plusieurs secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie et le textile. Ce qui aggrave la pression sur la balance commerciale.
Cependant, la réduction des importations énergétiques et alimentaires, combinée à une maîtrise politique de la dépense publique sur les produits subventionnés, permet de diminuer le coût du soutien étatique. Ce choix stratégique facilite la relation avec les institutions internationales, notamment le FMI, en répondant à leurs exigences sur la rationalisation des subventions.
En somme, Ridha Chkoundali montre que si la Tunisie doit gérer une détérioration du déficit extérieur, elle tente parallèlement d’en limiter l’impact budgétaire via une politique de rigueur ciblée, tout en devant impérativement débloquer le levier des exportations pour stabiliser sa situation économique.