L’agression, samedi 16 août, d’un médecin résident de l’hôpital Habib-Bourguiba de Sfax par un citoyen a suscité une vague d’indignation dans le corps médical. En réaction, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins a publié un communiqué dénonçant fermement cet acte de violence et appelant à un sit-in de protestation.
Selon l’organisation, l’agression a eu lieu durant la garde du médecin, qui a subi des blessures à la tête nécessitant un suivi médical.
L’Organisation a exprimé sa détermination à engager des poursuites judiciaires et à user de tous les moyens légaux pour défendre les droits des médecins et exiger leur protection. Elle a également pointé du doigt « le silence » des autorités responsables, appelant la direction de l’établissement à prendre ses responsabilités, notamment en assurant une présence sécuritaire permanente et un accompagnement juridique concret pour les internes et résidents.
La protection physique et morale des jeunes médecins, souligne-t-elle, doit être érigée en priorité.
À rappeler que le ministère de la Santé avait déjà réagi, fin juin, à une agression similaire survenue à l’hôpital régional de Kasserine. Dans un communiqué, il avait alors réaffirmé sa condamnation de toute forme de violence dans les structures de santé et annoncé des mesures visant à renforcer la sécurité dans les services les plus exposés.