Un incendie volontaire s’est déclaré dans la soirée du jeudi 14 août à bord d’une rame de la ligne 4 du métro léger, entre les stations Moncef-Bey et Slimane-Kahia, poussant la Transtu à ouvrir une enquête et à menacer de poursuites judiciaires contre les auteurs.
Dans un communiqué publié à cet effet, la société de transport public dénonce un acte de vandalisme grave, qualifié de « dangereuse atteinte au service public », et affirme son intention de traduire en justice tous les responsables.
D’après les premières informations, un groupe de jeunes aurait mis le feu à des papiers avant de les jeter entre les sièges, déclenchant un début d’incendie. Le feu a partiellement endommagé le plancher et des câbles électriques situés sous les sièges, provoquant un moment de panique parmi les passagers. L’incident s’est produit vers 18h45, à bord d’un métro en direction du centre-ville.
Alerté par les cris, le conducteur est intervenu rapidement avec les extincteurs à sa disposition. À l’arrivée à la station Slimane-Kahia, les équipes de la protection civile ont pris le relais pour maîtriser complètement le feu.
L’entreprise publique de transport dit condamner fermement ces agissements et rappelle que de tels actes sont punis par la loi. En effet, l’article 307 du Code pénal prévoit la réclusion à perpétuité pour les incendies volontaires mettant en danger des véhicules de transport de personnes, et même la peine de mort en cas de décès.
La société appelle enfin l’ensemble des parties concernées à intensifier les efforts de prévention, à garantir la sécurité des voyageurs et à protéger les équipements publics contre ce type d’agression.