Le chef de l’État, Kaïs Saïed, a insisté lundi sur l’importance d’une réforme cohérente et globale du secteur de l’éducation et de l’enseignement, selon un communiqué de la présidence de la République.
Il a rappelé que la constitution tunisienne prévoit la création du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, un choix ratifié par le peuple, reflet de la conviction profonde que l’éducation constitue un des piliers essentiels de la libération nationale.
Lors d’une réunion au Palais de Carthage réunissant plusieurs ministres, dont ceux de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, de l’Emploi, de la Jeunesse, des Affaires religieuses, de la Famille et des Affaires culturelles, Kaïs Saïed a souligné que l’avenir d’un peuple repose sur un système éducatif national juste, équitable et inclusif, à tous les niveaux, rappelant les nombreuses réformes engagées depuis la seconde moitié du 19ᵉ siècle.
Il a mis en garde contre toute erreur dans ce projet civilisateur, soulignant que tout échec pourrait avoir des conséquences irréversibles, causant des victimes et freinant leurs perspectives d’apprentissage et d’emploi. Il a également reconnu que certains choix passés ont créé des inégalités auxquelles l’État doit remédier.
Selon le chef de l’État, la réforme ne doit pas se limiter à l’enseignement en établissements ou à la préparation des examens, mais inclure l’ensemble du système éducatif, y compris les activités des maisons de la culture et des maisons de jeunes, qui doivent devenir des lieux propices à l’épanouissement de la pensée libre et à la créativité.
Kaïs Saïed a conclu en affirmant que la pensée nationale libre est la clé de toute création, estimant que les Tunisiennes et Tunisiens ont le potentiel nécessaire, à condition que des moyens appropriés et une volonté ferme soient mis à disposition de la jeunesse et de ses encadrants dans toutes les institutions.
Avec TAP