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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Les bombes us sur l’Iran, le microcosme tunisien s’agite
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Les bombes us sur l’Iran, le microcosme tunisien s’agite

Moncef Gouja
2025/07/08 at 12:35 PM
par Moncef Gouja 10 Min Lecture
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Les bombardiers B-2 Spirit américains, en lâchant leurs bombes anti-bunkers sur les complexes nucléaires iraniens, ont fait éclater une autre bombe, plus dangereuse, chez nous : la résurgence du schisme chiite en Tunisie. C’est la théorie du chaos à l’envers. Le cyclone se déclare en Iran, les ailes du papillon vibrent à Gabes. 

Depuis très longtemps les élites tunisiennes, religieuses, laïques, de gauche, de droite du centre, n’ont pas connu un tel débat passionné, sur la résurgence du chiisme duodécimain tel que conçu et pratiqué actuellement en Iran depuis la révolution iranienne et l’avènement du Khomeynisme. Une version, rétrograde et réactionnaire du chiisme qui est la religion officielle et constitutionnelle du régime des Mollahs.

Contents
Les bombardiers B-2 Spirit américains, en lâchant leurs bombes anti-bunkers sur les complexes nucléaires iraniens, ont fait éclater une autre bombe, plus dangereuse, chez nous : la résurgence du schisme chiite en Tunisie. C’est la théorie du chaos à l’envers. Le cyclone se déclare en Iran, les ailes du papillon vibrent à Gabes. L’histoire qui s’inviteSilence absurde de l’autorité

Pourtant le chiisme historique n’a rien à voir avec cette version moyenâgeuse de l’Islam. Et son rapport avec le chiisme de Sohrawardi et de Umar-el Khayyem est comme le rapport de la spiritualité de Jalel-el-dine el-Rumi à l’idéologie des Frères-musulmans de Hassan el Benna.

Ce débat qui fait rage sur les réseaux sociaux tunisiens (et essentiellement tunisiens) n’aurait jamais eu lieu si Donald Trump n’avait pas décidé de larguer ses super bombes destructrices sur les bunkers qui abritent les centres nucléaires iraniens. Ces bombes et avant elles, les attaques des avions de l’Etat sioniste contre un pays musulman, l’Iran, et le génocide commis par Israël à l’encontre des Palestiniens, ont soulevé une vague de sympathie et de soutien , sans précédent, des élites modernistes tunisiennes. Mais elles ont aussi provoqué le réveil de la suspicion d’une autre partie de cette même élite envers cette idéologie, et son régime qui ont depuis l’avènement du khomeynisme, tenté de développer des réseaux clandestins pour essayer de créer des phalanges comme ils l’ont fait au Liban avec Hezbollah, au Yémen avec les Houthis (chiites zaydites) et les milices chiites de l’Irak.

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L’histoire qui s’invite

L’on se rappelle alors que la Tunisie a été gouvernée par le chiisme (fatimides, Xème ap J.C) et que les prosélytes chiites n’ont jamais abandonné leur ambition de convertir ce pays à leur religion. En réalité les fatimides, chiite ismaéliens, n’ont régné que pendant 60 ans avant qu’ils ne s’installent en Egypte. Et depuis, aucun historien, ancien ou moderne ne mentionne la présence d’un prosélytisme imamite dans ces contrées, jusqu’à la naissance de l’Etat théocratique en Iran (1979).

Ce qui n’explique pas cette phobie manifestée d’une possible reconversion des Tunisiens ou d’une partie même, à cette doctrine ésotérique. Ce qui n’exclut pas aussi une réactivation possible des réseaux dormants chiites, liés à la direction religieuse et politique iranienne. Mais tant qu’il s’agit de pratiques strictement confessionnelles, et traduisant des croyances spirituelles, cela ne peut qu’enrichir la vie intellectuelle, culturelle et même religieuse.

La Tunisie s’est distinguée à travers son histoire par sa diversité religieuse, accueillant les trois grandes religions monothéistes et avant elles, des religions païennes, et aussi les différents madhabs dont l’Ibadisme qui existe continuellement depuis le second siècle de l’hégire avec leurs lieux de culte, leurs communautés, leurs traditions cultuelles, et surtout leurs représentants.

A toute époque, le pouvoir politique quelque soit sa nature, assurait l’application stricte de la charia musulmane qui garantit la coexistence pacifique de toutes les sensibilités religieuses. La doctrine malékite du pouvoir politique depuis les aghlabides (IX ème) a toujours respecté scrupuleusement cette loi tirée du saint Coran.

Après 2011, on a vu fleurir dans le paysage cultuel d’autres sectes comme les bahaïs et les ahl el beit, toutes les deux issues de l’Iran, bien que radicalement opposées aussi bien religieusement parlant, que politiquement. Cela n’avait provoqué à l’époque aucune protestation ou phobie, juste de la curiosité. Et le phénomène était interprété comme un signe de liberté (celle du culte) et de respect des droits humains ! Ceci parallèlement à la multiplication, d’ONG qui défendent et prétendent représenter des minorités ethniques ou sexuelles. On peut même prétendre que la société tunisienne, toutes religions et croyances confondues, avait donné la preuve qu’elle était mûre pour la démocratie et le respect des droits humains les plus élémentaires dont la liberté religieuse.

Certains prétendaient que c’était la preuve qu’une nouvelle classe politique démocratique a émergé et qui a assuré ces droits. Ce qui est complétement faux, car cette classe politique, a été créée et contrôlée par Ennahdha, qui est la succursale tunisienne de l’organisation des Frères musulmans, hanbalite, intolérante religieusement et culturellement, mais dont le projet stratégique n’était que l’instauration du Califat. Le laissez-faire était une stratégie pour affaiblir l’Etat et semer la zizanie religieuse entre les citoyens, pour pouvoir prendre le contrôle des leviers de l’Etat et de la société.

Nous ne nous hasarderons pas à confirmer cette parenthèse historique, mais il est sûr que l’affaiblissement de l’Etat et son incapacité à gérer cette situation était la cause principale de cette « ouverture ».

Peut -on alors considérer que la réapparition de l’activisme chiite actuel est due à l’ouverture politique du système ambiant ?

Tout pousse à croire que la raison principale revient à des facteurs extérieurs et particulièrement à la guerre Occident-Iran et surtout, le génocide des palestiniens par un Etat qui se définit comme juif. La résurgence des sentiments religieux les plus extrêmes dont le chiisme duodécimain, ressemble à un retour du refoulé pour se protéger contre les horreurs provoquées par cette guerre. De même qu’une idéologie de mobilisation pour les peuples musulmans devant l’arrogance d’un Occident qui a dépassé toutes les limites dans le soutien à l’intolérable persécution et massacres des Palestiniens. L’Iran de ce fait ne peut apparaître que comme le dernier rempart contre cette infâme sauvagerie des Américains et leurs protégés les Israéliens. D’autant plus que jusqu’à maintenant, et malgré les 60 000 morts et les 150 000 blessés et malgré la guerre contre l’Iran, ni les USA, ni Israël ne peuvent prétendre avoir gagné la guerre et avoir atteint leurs objectifs déclarés. N’a-t-on pas auparavant considéré Jamel Abdel-Nacer et Saddam Hussein, comme les héros sauveurs et libérateurs de la Palestine et du monde arabe ? Pourtant ils n’avaient résisté que quelques jours devant la machine de guerre infernale de l’Occident.

C’est Khamenei maintenant la nouvelle idole des masses arabo-musulmanes et c’est l’Iran qui fait figure de pays résistant à la barbarie américano-sioniste. Tant qu’ils résistent! Ce n’est donc ni le prosélytisme chiite ni encore moins sa théorie ésotérique qui enflamme les passions de nos peuples, mais la possibilité que l’Iran puisse par miracle brandir l’arme nucléaire. Khameini n’est-t-il pas rouhallah, l’âme de Dieu ?

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Silence absurde de l’autorité

Face à cette effervescence subite dans la blogosphère et les réseaux sociaux, les différentes autorités concernées, le ministère des Affaires religieuses, le ministère des Affaires culturelles, celui de l’ntérieur observent un silence total. Comme si l’Etat tunisien n’est pas concerné par cette agitation, il est vrai plus intellectuelle que politique. La chose aurait été compréhensible, si ces mêmes autorités avaient auparavant gardé le silence d’ailleurs pour des faits ou des déclarations mineurs. Tout laisse à penser qu’elles ne savent pas quelle attitude tenir. Les différentes oppositions politiques tentent d’exploiter ce phénomène pour accabler le pouvoir politique, l’accusant d’être complice de cette tendance à tenter de convertir le peuple tunisien au chiisme, accusation qui nous semble un peu loufoque, car aucun signe clair et officiel n’est venu le démontrer. Seul le silence des autorités peut être considéré comme un alignement. La prudence de ces mêmes autorités est due au manque d’encadrement. On attend un signal, une recommandation ou une directive pour se positionner, ce qui prive le débat de sens politique clair.

L’autre facteur qui joue en faveur de cette agitation intellectuelle et parareligieuse est le vide sidéral dans lequel s’est engouffré le pays quant aux projets sociétaux et politiques réels qui traitent de l’avenir du pays.

Sans être totalement un faux débat, la question du chiisme est loin d’être une priorité et nous renvoie quatorze siècles en arrière dans un éternel recommencement comme ça a toujours été le cas dans l’histoire des sociétés arabo-musulmanes.

Il est certain que l’Islam politique ne laissera pas passer une aussi belle occasion pour revenir sur scène, sur un terrain qui est par excellence le sien. N’-a-t-on pas perdu des années durant la fameuse « transition » à discuter du sexe des anges ?

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MARQUÉE: chiisme, Chiite, Iran, Tunisie
Moncef Gouja 8 juillet 2025
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