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Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > Politique > Quand tombent les masques…
NationPolitique

Quand tombent les masques…

Leconomiste
2014/05/03 at 8:32 PM
par Leconomiste 7 Min Lecture
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Abdelaziz Krichen,  ministre conseiller politique auprès de Moncef Marzouki, président provisoire de la République, a fini par démissionner et quitter  le Palais de Carthage et son ami le président. Figure historique de la gauche tunisienne, il a voulu après son retour d’un long exil, participer   au processus de transition démocratique et œuvrer à sa réussite dans les plus brefs délais. Il avait des idées, des objectifs pour la Tunisie et une approche basée sur l’écoute et le dialogue avec tous les acteurs de la scène politique. Il avait des rêves, hélas brisés après un passage à la présidence d’un peu plus de deux ans, difficile certes mais assez instructif. Sa démission n’a pas surpris puisqu’il avait annoncé son intention de partir déjà lors de la grave crise qu’a connue le pays durant l’été 2013. Et s’il a choisi de le faire aujourd’hui  et de cesser d’être le « pompier de service » c’est, a-t-il expliqué hier lors d’une interview accordée à la chaine privée Talfaza TV, « parce que le contrat qui me lie au président de la République a été rompu », tout en reconnaissant toutefois qu’il a toujours usé librement de sa liberté d’expression, une des clauses de ce contrat.

« La première mission de la présidence est d’être au-dessus des clivages politiques. La deuxième étant d’œuvrer à rassembler tous les Tunisiens et de tracer la voie pour sortir le pays de la phase de transition politique qui traîne en longueur. » C’est là l’essence même de ce contrat que Moncef Marzouki n’a pas respecté. Aziz Krichen a même reconnu qu’il n’a pris connaissance du renvoi du chargé d’affaires syrien qu’après coup. Ce qui confirme l’idée que nombre d’observateurs avaient déjà :  que le président provisoire agissait à sa guise, comme bon lui semble, selon un agenda, des objectifs ou plutôt un objectif net, clair et précis, à savoir j’y suis j’y reste. L’ambition personnelle de Moncef Marzouki passait donc, dès le début de son accession à la magistrature suprême, avant « l’intérêt suprême de la Tunisie ». Et pour preuve, si besoin est, les multiples déclarations et autres bourdes qui ont mis à mal l’image du pays et de sa diplomatie faite jusque-là de modération, de pondération, de sagesse, de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays et d’équidistance vis-à-vis de tous et notamment les grands. Or des problèmes il y en a eu et il a failli en avoir davantage avec l’Algérie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, les Etats Unis…Seul le Qatar a émergé du lot pour devenir le pays allié privilégié, pour ne pas dire le soutien de Moncef Marzouki et d’Ennahdha qui a fini toutefois, apparemment, par s’en détacher quelque peu.

Le président provisoire, qui vise réellement un mandat de cinq ans à Carthage,  s’est progressivement aligné au parti hégémonique de la Troika, celui qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, espérant qu’il continuera à le soutenir : Ennahdha qui de fait dirigeait le pays, le CPR et Ettakatol ne faisant que suivre. « Moncef Marzouki a été partagé entre le fait d’assurer la présidence pendant une période transitoire et en même temps se préparer pour une réélection à travers une alliance avec Ennahdha », a clairement souligné l’ancien conseiller politique. Et c’est ce qui explique d’ailleurs pourquoi il n’a pu jouer aucun rôle de rapprochement, de réconciliation, de rassembleur des  Tunisiens lors des crises qui ont failli embraser le pays, notamment après les assassinats politiques de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. Et c’est le quartet, la société civile, qui est arrivé à circonscrire la dernière crise politique en date et à remettre le processus démocratique sur les rails, Aziz Krichen ayant pour sa part, comme il l’a relevé, participé à convaincre les dirigeants d’Ennahdha d’opter pour la solution négociée et éviter ainsi la confrontation et même la guerre civile en cet été 2013. Ce qui n’a pas été la position du CPR, le parti du président provisoire, qui n’a pas accepté de participer au dialogue national. Un parti et son président d’honneur qui ne lésinent pas sur les moyens, encore aujourd’hui, pour entraver la marche du nouveau gouvernement qui tente tant bien que mal de redresser la difficile situation économique, a-t-on pu comprendre des déclarations d’Aziz Krichen. Un CPR qui joue le rôle de perturbateur de tout rapprochement entre Ennahdha et Nidaa Tounes et les autres formations politiques dans la mesure où cela accentue l’isolement de Moncef Marzouki et entrave sa réélection qualifiée d’ « illusion » par Aziz Krichen. Il faut finir par accepter la fin de l’ère de la légitimité des urnes qui a été supplantée par la légitimité du consensus. Marzouki et ses inconditionnels du CPR ne l’entendent pas ainsi. Soit, mais au nom de quel principe cherchent-ils à faire échec au processus de transition démocratique dans son ensemble et à faire prévaloir leurs intérêts personnels et partisans sur les intérêts du pays ? De quel droit aussi le président provisoire profite-t-il en ces temps de crise d’un budget de 80 millions de dinars alloué à la Présidence de la République pour mener avant l’heure une campagne électorale au détriment du contribuable ?

Les masques sont tombés. La vérité toute nue est là accablante. Les incertitudes d’hier sont aujourd’hui confirmées. Il est donc temps de mettre fin à de tels pratiques et comportements qu’on croyait révolus…Les prochains jours nous diront si la classe politique a bien reçu le message d’un conseiller qui a choisi de quitter, tardivement de l’avis de certains,  le bateau ivre de Carthage…

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MARQUÉE: Aziz krichen, Moncef Marzouki, Présidence de la République
Leconomiste 3 mai 2014
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