Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, son secrétaire général, Antonio Guterres, a clairement indiqué la voie à suivre . « Un cessez-le-feu humanitaire. Immédiatement. Toutes les parties doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire. Cela implique la libération immédiate des otages à Gaza. Maintenant. La protection des civils, des hôpitaux, des installations des Nations unies, des abris et des écoles. Immédiatement. L’acheminement sécurisé, rapide et à grande échelle de nourritures, d’eau, de médicaments et bien sûr de carburant vers Gaza ».
Israël – Gaza
Pour le Secrétaire général de l’ONU @antonioguterres, « la voie à suivre est claire » :
« Un cessez-le-feu humanitaire. Maintenant »
« La libération inconditionnelle des otages à Gaza. Maintenant » pic.twitter.com/5OxHHUFBM5
— ONU Info (@ONUinfo) November 6, 2023
Selon le communiqué des Nations Unies, l’ONU et ses partenaires ont lancé un appel humanitaire de 1,2 milliard de dollars pour aider 2,7 millions de personnes, couvrant la population de la bande de Gaza et un demi-million de Palestiniens en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est. Bien que de l’aide parvienne à Gaza depuis l’Égypte par le terminal de Rafah, son flux actuel ne suffit pas à satisfaire les besoins massifs de la région. Les entrées de camions d’aide à Gaza ont significativement diminué depuis le début du conflit, passant de 500 par jour à un peu plus de 400 au cours des deux dernières semaines.
En résumé, la situation est critique car le manque de carburant met en danger la vie des nouveau-nés en incubateurs et des patients sous assistance respiratoire, tandis que l’approvisionnement en eau est également compromis en l’absence de carburant pour les pompes et les systèmes de purification.
