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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Le Président de la République et l’UGTT haussent le ton. A qui le dernier mot ?
ChroniquesFLASH ACTU

Le Président de la République et l’UGTT haussent le ton. A qui le dernier mot ?

Leconomiste
2023/01/01 at 2:00 PM
par Leconomiste 8 Min Lecture
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UGTT
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En accueillant la nouvelle année administrative 2023, les Tunisiens ont émis l’espoir de dépasser les crises ayant secoué le pays plus d’un an et demi durant, plus précisément depuis le démarrage du processus du 25 juillet 2021 lorsque le Chef de l’Etat a fait table rase de tout le paysage politique et de toutes les institutions constitutionnelles avant de remplacer certaines d’entre elles par les « siennes ».

En effet, profitant d’un pourrissement certain de la situation à tous les niveaux, le Président de la République a brandi l’activation de l’article 80 de la Constitution pour se débarrasser du Parlement outrageusement dominé par le parti islamiste d’Ennahdha, épaulé par les extrémistes « takfiristes » d’al-Karama, et du Gouvernement de Hichem Mechichi.

Contents
En accueillant la nouvelle année administrative 2023, les Tunisiens ont émis l’espoir de dépasser les crises ayant secoué le pays plus d’un an et demi durant, plus précisément depuis le démarrage du processus du 25 juillet 2021 lorsque le Chef de l’Etat a fait table rase de tout le paysage politique et de toutes les institutions constitutionnelles avant de remplacer certaines d’entre elles par les « siennes ».Opportunité pour le lancement du projet présidentielPassages en force en cascadeConstitution de multiples fronts d’oppositionRetour sur scène de la société civileEncore une feuille de route sur le tapisQuelles chances de réussite pour la nouvelle initiative ?Le forcing exercé par l’UGTT

 

Opportunité pour le lancement du projet présidentiel

Après un accueil très favorable par la majorité écrasante du peuple, le Chef de l’Etat semble avoir pris cela pour un feu vert au déclenchement de son propre projet. Or, la joie face à la « chute » présumée d’Ennahdha ne veut nullement dire qu’elle doit être suivie par l’émergence d’un régime unilatéraliste et une menace sur les libertés publiques.

Pourtant c’est ce qu’a fait Kaïs Saïed, d’une manière progressive marquée par de multiples faits accomplis dont on citera la consultation nationale électronique, la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et son remplacement par un autre qui ne s’est jamais manifesté, la dissolution de l’ARP et la décision de tenue d’élections législatives anticipées dont le 1er tour vient d’avoir lieu avec des résultats frisant la mascarade dans le sens où le taux de participation a battu un double record jamais vu en étant le plus faible et dans le monde et dans l’histoire !!

 

Passages en force en cascade

D’autres passages en force, on en a vu aussi : l’écriture d’une nouvelle constitution et d’un nouveau Code électoral, la création des sociétés dites citoyennes et les pédalages dans le traitement du dossier sur l’accord en vue avec le Fonds monétaire international (FMI) alors que le pays croule sous le poids d’une crise socioéconomique et financière sans précédent.

Sans nous étaler davantage sur des péripéties, connues de tous, la situation actuelle est telle que la majorité des composantes politiques et celles de la société civile sont unanimes ou presque quant à la nécessité de rectifier le tir, voire carrément stopper un processus auquel elles n’on nullement participé. Qu’on en juge !

 

Constitution de multiples fronts d’opposition

Plusieurs fronts se sont constitués avec d’un côté le puissant courant du Parti Destourien Libre (PDL) et sa charismatique présidente, Abir Moussi. Moins influents sont le front de salut national, handicapé, selon les observateurs, par la présence d’Ennahdha, et le front des Cinq avec des partis progressistes, certes, mais au rayonnement discutable.

 

Retour sur scène de la société civile

Le lancement de l’initiative par trois composantes influentes et prestigieuses, en l’occurrence l’UGTT, la LTDH et les avocats, est considéré par les observateurs comme étant annonciateur d’un affaiblissement accru du Président de la République.

Or, ce qui confère un poids déterminant à cette initiative est la présence, parmi ses instigateurs, de la Centrale syndicale qui demeure un acteur national de taille surtout que, pour cette fois-ci et après un profil bas lors du referendum et du nouveau Code électoral, l’UGTT a nettement haussé le ton face aux deux têtes du pouvoir exécutif.

L’UGTT menace d’organiser deux grèves générales sectorielles touchant deux activités vitales, à savoir la STEG et le transport dans ses trois volets, terrestre, aérien et maritime, ce qui serait de nature à paralyser l’économie nationale.

« L’UGTT ne restera pas les bras croisés face à la loi de Finances 2023 », a assuré Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l’Union, tout en précisant qu’une mobilisation était prévue sous plusieurs formes, sachant que les grèves auraient lieu, si aucun arrangement n’est trouvé d’ici là, les 25 et 26 janvier 2023, soit le jour commémoratif du tristement célèbre « Jeudi noir » en 1978.

 

Encore une feuille de route sur le tapis

« Le temps est fini », dira encore, Noureddine Tabboubi, secrétaire général de l’Union tout en mentionnant un pourrissement de la situation, d’où l’obligation de bouger afin de sauver le pays ». Puis, dépassant le stade des simples déclarations, les propos des responsables de la Centrale syndicale ont été transformés sous forme d’une initiative qui pourrait prendre l’allure d’un dialogue inclusif.

Plus précis encore, Bassam Trifi, président de la LTDH, a indiqué que les grandes lignes de cette initiative seraient mises au point dans un très proche avenir à l’occasion de la tenue des réunions prévues entre l’UGTT, l’Ordre des avocats et la LTDH dans un esprit participatif avec l’objectif de parvenir à ladite feuille de route qui serait alors soumise au peuple tunisien pour mettre un terme à la crise actuelle.

Il faut dire que devant l’obstination du Président de la République à rejeter toute action de cette nature, le trio serait déterminé à poursuivre son « œuvre » sans Kaïs Saïed et sans les partis politiques. Mais une démarche pareille a-t-elle des chances sérieuses de réussir ?

 

Quelles chances de réussite pour la nouvelle initiative ?

Certains répondent par l’affirmative en citant l’exemple du dialogue quadripartite lors du sit-in d’Errahil en 2013/2014 ayant forcé le gouvernement de la Troïka d’Ali Laârayedh à quitter le pouvoir et à opter pour un Cabinet transitoire formé de technocrates, sachant que ce dialogue était boycotté par le président de la République à l’époque, Moncef Marzouki qui n’avait pas la légitimité de Kais Saied élu au suffrage universel.

Le forcing exercé par l’UGTT

Aujourd’hui, cette initiative et le forcing exercé par l’UGTT coïncident avec les nombreux appels à la tenue d’élections présidentielles anticipées, ce qui laisse entendre l’existence d’une réelle possibilité d’un futur changement au sein du paysage politique.

Mais Kaïs Saïed, qui tient à prouver qu’il est solide au poste, l’entendra-t-il de cette oreille ? Rien n’est aussi sûr.

En tout état de cause, tout laisse prévoir un mois de janvier 2023 particulièrement chaud et au cours duquel tous les scénarios restent plausibles…

 

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Leconomiste 1 janvier 2023
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