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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Sociétés citoyennes, un avatar du socialisme primitif
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Sociétés citoyennes, un avatar du socialisme primitif

Moncef Gouja
2022/10/05 at 11:39 AM
par Moncef Gouja 9 Min Lecture
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sociétés citoyennes
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Pas besoin de lire le Capital de Marx et les œuvres d’Adam Smith pour affirmer que le modèle économique proposé par Kaïs Saïed, Président de la République de son état, n’appartient, ni au modèle libéral ni à son opposé le modèle socialiste. Sauf qu’il en emprunte toutes les tares et les défauts. Nous voulons parler des « sociétés citoyennes » « ahliya », dont KS lui-même a promulgué le décret qui les régente et a présidé la première réunion constitutive, dans sa région natale comme pour donner l’exemple.

Trois siècles de libéralisme économique et un siècle de socialisme à la sauce chinoise ou soviétique n’ont, semble-t-il, pas suffi à convaincre notre président et ses « théoriciens » que l’économie, comme la nature, est régie par des lois implacables, en dehors desquelles tout modèle hybride ne peut que subir un échec cuisant. En témoigne ces nouvelles sociétés citoyennes.

Contents
Pas besoin de lire le Capital de Marx et les œuvres d’Adam Smith pour affirmer que le modèle économique proposé par Kaïs Saïed, Président de la République de son état, n’appartient, ni au modèle libéral ni à son opposé le modèle socialiste. Sauf qu’il en emprunte toutes les tares et les défauts. Nous voulons parler des « sociétés citoyennes » « ahliya », dont KS lui-même a promulgué le décret qui les régente et a présidé la première réunion constitutive, dans sa région natale comme pour donner l’exemple.Une utopie destructrice En fait, cela ressemble à une forme de capitalisme côté juridique et de socialisme à la Proudhon côté actionnariat. Dans les sociétés anonymes normales, ce sont les actionnaires majoritaires qui décident. Mais comme il n’y a pas d’actionnaires majoritaires et que l’égalité est totale, et en cas de vote, des clans d’origines tribales ou familiales vont se coaliser pour imposer leurs choix! Un déni de droitLe droit de propriété est sacré et constitue la base de la civilisation et si les Etats socialistes ont renoué avec la propriété privée des moyens de production, c’est par ce que leur système contre la nature de l’homme a lamentablement échoué.

Une utopie destructrice

Mircea Eliade décrit le socialisme, dans sa volumineuse œuvre sur l’histoire des religions, comme une utopie positive. Mais une utopie quand même, contrairement au fascisme qui est une utopie négative. L’Histoire lui a donné raison, avec la chute de l’URSS, patrie du socialisme, la fin du système communiste et la conversion heureuse de la Chine à l’économie du marché, donc à l’économie capitaliste et libérale quoique matinée d’un capitalisme d’État.

Mais KS ne semble pas avoir étudié, même vaguement ces deux expériences, ni même les expériences du capitalisme. Par contre, ses théoriciens présumés semblent avoir vaguement survolé les expériences soviétiques des kolkhoz et des sovkhoz. Puisque c’est à ces entités de l’économie soviétique que ressemble le plus l’expérience « pilote » de Beni Khiar. Beni Khiar signifie littéralement, les fils des meilleurs « al akhyar », est-ce un hasard? De là à supposer que l’inventeur de cette théorie est bien Ridha dit Lénine, il n’y’a qu’un pas, que nous ne franchirons pas. Car « l’inventeur » officiel est bien KS en personne, puisqu’il a lui-même promulgué le décret fondateur.

La dite société, qui va bénéficier de plus de 900 hectares de terres agricoles qui sont sous la tutelle de l’Etat, sans qu’elle en soit le vrai propriétaire, aura la forme d’une société anonyme. Ainsi, elle émettra des actions, qui auront une valeur déterminée. Sauf que, contrairement à toutes les sociétés anonymes à travers le monde, un actionnaire n’a pas le droit d’acheter plus d’une action.

En fait, cela ressemble à une forme de capitalisme côté juridique et de socialisme à la Proudhon côté actionnariat.

Pour rassembler le capital nécessaire, il faut donc des dizaines de milliers d’actionnaires. Ils ne pourront ainsi jamais devenir riches en cas de distribution de dividendes, si jamais il y en avait. Mais, par contre, ils seront les véritables propriétaires, pas légalement parlant, des 900 hectares. Vont-t-ils élire une direction ou sera-t-elle nommée et par qui? C’est le mystère absolu!

Cette expérience soutenue personnellement par KS, n’est que le début d’un long processus où les domaines de l’Etat seraient vraisemblablement, et progressivement, livrés à des entités qui ressemblent aussi comme deux gouttes d’eau aux fameuses coopératives de la période dite « bensalhiste ».

Mais là s’arrête la comparaison avec cette étape importante de l’histoire récente. Le socialisme destourien avait ses bienfaits et ses méfaits et il s’agissait d’une époque et d’un système. Ce qui est sûr c’est que l’expérience fût un échec et on croyait que la Tunisie avait tourné définitivement la page! Erreur, grâce à ces fameuses sociétés dites citoyennes, l’économie tunisienne renoue avec une forme de socialisme populiste.

Ainsi, théoriquement l’Etat n’intervient pas, mais c’est le peuple qui dirige ses propres affaires. En guise de peuple, on aura des milliers d’individus propriétaire chacun d’une action qui vont semer une anarchie totale dans le système de gestion. Imaginez un seul instant une assemblée générale avec dix milles uni-porteurs d’actions qui vont décider s’il faut cultiver les petits pois ou des haricots? Ou même pour élire un gérant ou désigner un expert comptable pour tenir les comptes!

Dans les sociétés anonymes normales, ce sont les actionnaires majoritaires qui décident. Mais comme il n’y a pas d’actionnaires majoritaires et que l’égalité est totale, et en cas de vote, des clans d’origines tribales ou familiales vont se coaliser pour imposer leurs choix!

Et là on retombe totalement dans le schéma voulue par KS dans le domaine politique et exprimé dans le code électoral, qui va donner au système tribal les moyens de contrôler l’économie dite « citoyenne ». Et au lieu qu’elle soit un facteur d’intégration se transformera en un facteur de désintégration et de luttes tribales et claniques. En apparence, une idée généreuse mais dans les faits une idée destructrice du tissu social.

Un déni de droit

Les terres dites « socialistes » n’avaient aucun rapport avec le socialisme, même destourien. C’étaient des sortes d’espaces vitaux pour les tribus, utilisés pour se nourrir et nourrir leurs animaux. Sans que ces tribus en soient les propriétaires légaux. C’était aussi le casse-tête permanent pour les autorités, qui ne sont jamais résolues à les annexer à l’Etat comme pour les terres coloniales. De temps en temps, un conflit violent avec des morts et des blessés surgissait ça et là. Comme celui qui opposa une tribu de Benguerdane et de Zarzis dans la zone limitrophe. Des actions en justice sont en cours depuis des décennies sans résultats et sans qu’une jurisprudence soit établie pour trancher les litiges.

L’Etat tout puissant qu’il était avant 2011, avait recours à l’expropriation quand il s’agissait de tracer une route, construire, une école ou établir une zone industrielle ou touristique. Tout semble pousser à croire que l’Etat procèdera de la même façon pour octroyer aux nouvelles « sociétés citoyennes » des terres dites « socialistes ». Mais la question qui se pose alors est de savoir s’il en a le droit, car elles ne font pas parties de ses propriétés. Et même si un décret loi est promulgué dans ce sens, il ne peut remplacer un principe: nul n’a le droit de vendre ou d’octroyer un bien qui ne lui appartient pas et encore moins quand il appartient historiquement à une communauté d’hommes et de femmes appelés tribu.

Le droit de propriété est sacré et constitue la base de la civilisation et si les Etats socialistes ont renoué avec la propriété privée des moyens de production, c’est par ce que leur système contre la nature de l’homme a lamentablement échoué.

KS porte une responsabilité lourde en engageant le pays dans une voie utopique, sans issue, mais qui va provoquer des tentions et des conflits liés à l’exploitation de ces sociétés. Le genre de conflits où tout le monde décide sans qu’aucun n’assume totalement la responsabilité. Comme d’ailleurs dans son système politique imposé par sa constitution; même si cette dernière a été approuvée par référendum. Mais parions que ce nouveau modèle n’aura pas la vie longue.

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Moncef Gouja 5 octobre 2022
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