Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a tenu aujourd’hui à Tunis une conférence de presse pour présenter le Plan de mise œuvre de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le bilan du travail de son département durant les derniers 120 jours.
Le ministre a saisi l’occasion pour présenter l’état des lieux à son arrivée (le 1er septembre 2016) à la tête du ministère qui a coïncidé avec la rentrée universitaire. Le ministre n’a pas manqué de rappeler les obstacles et les pressions qui ont marqué cette rentrée. «Le dialogue entre les parties prenantes était faible. Cela s’est traduit par la multiplication des grèves et des sit-in», a-t-il précisé.
Pour faire face à ces défaillances et assurer un bon déroulement de la rentrée universitaire, un grand effort a été consenti en matière de reprise du dialogue sans oublier l’organisation intérieure au sein des différents départements du ministère pour assurer une rentrée dans les normes.
Pas si simple. L’objectif consistait à fixer une vision et une stratégie claires axées sur la bonne gouvernance et l’ouverture de l’université tunisienne sur son environnement. Plusieurs défis à relever. Pour la gouvernance, il a été nécessaire de renforcer les ressources humaines du ministère, et ce, en fonction du budget. Certes, l’amélioration des relations entre le ministère et les universités tunisiennes est au centre de la réforme de l’enseignement supérieur axée à son tour sur l’ouverture de l’université sur son environnement économique, social, culturel et à l’international. Mais, «il y en a marre des discours, il faut passer à l’action», annonce-t-il.