Le Maroc progresse dans le classement « Business Ready » de la Banque mondiale et se hisse au 2ᵉ rang en Afrique et dans le monde arabe. Avec un score supérieur aux moyennes mondiale et régionale, le Royaume chérifien confirme l’amélioration de son climat des affaires malgré quelques marges de progression.
Le Maroc consolide son positionnement parmi les économies les plus attractives de la région en matière de climat des affaires. La deuxième édition du rapport Business Ready de la Banque mondiale, publiée lundi 29 décembre à Washington, confirme que le Royaume se hisse au 2ᵉ rang en Afrique et dans le monde arabe, avec un score global de 63,44 points. Une performance en progression par rapport à l’édition précédente (62,41 points), et qui dépasse largement les moyennes mondiale (60,11), africaine (50,87) et arabe (58,31), rapporte le site marocain H24Info.
Cette nouvelle édition du rapport élargit son périmètre d’analyse à 101 économies, contre 50 auparavant, dont 60 % affichent des niveaux de revenu supérieurs à celui du Maroc. À l’échelle mondiale, la Corée du Sud occupe la première place avec 78,24 points.
A noter que l’évaluation de la Banque mondiale repose sur dix thématiques couvrant l’ensemble du cycle de vie de l’entreprise, mesurées à travers près de 1 200 indicateurs. Trois piliers structurent cette analyse; en l’occurrence : le cadre réglementaire: la qualité des services publics; et l’efficacité opérationnelle.
Dans ce cadre, le Royaume chérifien enregistre des progrès notables sur les deux premiers piliers, avec 70,06 points pour le cadre réglementaire et 64,55 points pour la qualité des services publics. Cinq domaines affichent des performances particulièrement élevées :
- Les services d’utilité publique (80,05);
- Le commerce international (74,5);
- La création d’entreprise (73,95);
- L’implantation des entreprises (73,82);
- Les services financiers (68,24).
En revanche, le pays accuse un repli sur le pilier de l’efficacité opérationnelle, qui recule à 55,7 points. Un résultat qui s’expliquerait par l’élargissement significatif de l’échantillon étudié et par la réutilisation des données de l’enquête « Enterprise Survey » conduite en 2023.
Mais en dépit de ce recul ponctuel, le Maroc demeure au-dessus de la moyenne mondiale dans plusieurs domaines clés, tels que la création et l’implantation des entreprises, les services d’utilité publique et le commerce international. Le rapport met également en exergue des avancées en matière de concurrence et de règlement des litiges, renforçant ainsi la sécurité juridique des investisseurs.
La Banque mondiale souligne toutefois des axes de progression prioritaires, en particulier le marché du travail et le traitement des difficultés des entreprises, deux leviers essentiels pour stimuler davantage l’investissement privé.