L’inflation aux États-Unis a considérablement ralenti en novembre, contredisant même les estimations qui prévoyaient une légère hausse.
En particulier, l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis s’est établi à un taux annuel de 2,7% le mois dernier, contre 3% précédemment, alors que les prévisions moyennes des analystes tablaient sur une accélération à 3,1%
Une tendance similaire a également été observée avec la mesure plus restrictive de ce qu’on appelle l’inflation structurelle, qui n’inclut pas la volatilité des prix de l’énergie et des produits frais et est donc considérée comme plus informative sur les tendances inflationnistes…
Il est à noter que le rapport de novembre a été publié en retard en raison de la fermeture des services gouvernementaux aux États-Unis qui l’a précédé, ce qui a également entraîné l’annulation de la mesure correspondante d’octobre.
Dans ce contexte, le rapport qui vient d’être publié ne contient pas tous les éléments habituels d’une publication standard, l’agence statistique américaine indiquant qu’elle n’avait pas pu collecter les données d’octobre de manière rétrospective et qu’elle avait utilisé certaines « sources de données non issues d’enquêtes » pour calculer l’indice.
Cela pourrait empêcher les économistes de se précipiter pour interpréter cette mesure comme le début d’une tendance à la baisse de l’inflation ; toutefois, pour les investisseurs, l’optimisme relatif est plus intense, comme en témoignent les premières réactions des marchés…
Les contrats à terme sur le Dow Jones progressent de 0,45%, ceux sur le S&P 500 de 0,80 % et ceux sur le Nasdaq de 1,45%.
En conséquence, le rendement de l’obligation du Trésor américain à 2 ans a baissé de 3,3 points de base pour s’établir à 3,45% et celui à 10 ans de 3,5 points de base pour atteindre 4,11%.