Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu samedi, au palais de Carthage, les membres de l’équipe chargée de trouver des solutions à la crise environnementale de Gabès.
Selon un communiqué, la réunion lui a permis d’examiner une série de « solutions immédiates » pour mettre fin à cette catastrophe environnementale. Le chef de l’État a affirmé qu’il suit la situation de près et au quotidien. Il a rendu hommage aux habitants de Gabès pour leur sens élevé des responsabilités et leur patriotisme face à la crise.
Il a également salué le travail que les membres de l’équipe accomplissent et a insisté pour qu’ils inscrivent leurs propositions dans une vision stratégique et globale de l’environnement en Tunisie.
Le président a rappelé que la crise actuelle résulte du manque d’entretien et de renouvellement des équipements au moment opportun. Il a accusé certaines parties d’avoir commis des actes de corruption et effectué des recrutements arbitraires, motivés, selon lui, par des considérations politiques.
Il a ajouté que certains responsables ont tenté de dissimuler la cession du Groupe chimique tunisien (GCT) et d’autres établissements publics. Il a dénoncé l’opacité qui a entouré la procédure d’attribution des marchés publics liés à cette entreprise.
Face à la gravité de la situation, Kaïs Saïed a réaffirmé sa détermination à mettre un terme à cette crise. Il a rappelé que le peuple tunisien a le droit légitime de vivre dans un environnement propre, sain et libéré de toute forme de pollution.
Le président a ordonné aux services concernés de fournir tout l’appui nécessaire à l’équipe chargée du dossier afin qu’elle finalise son rapport dans les prochains jours et applique les mesures permettant de résoudre la crise environnementale à Gabès.
Pour mener à bien cette mission, il a exhorté les Tunisiens à faire preuve de responsabilité et à placer l’intérêt supérieur de la patrie avant toute autre considération. Il a réaffirmé son engagement à faire obstacle aux comploteurs et à agir sans relâche pour empêcher que la Tunisie ne devienne « une proie facile » pour quiconque.