Noureddine Nouri ministre de l’Education nationale a fait savoir en marge de la conférence sur le renforcement du rôle de l’Alliance des civilisations des Nations Unies dans la promotion de la paix et de la sécurité internationale ce lundi 17 novembre 2025 à l’Académie diplomatique.
Il part du constat que le rôle de l’école aujourd’hui dans la formation du citoyen est fondamental. Et ce dans le but de promouvoir la notion de citoyenneté mondiale. Selon lui, il s’agit de la première étape pour ancrer les valeurs de coexistence pacifique, notamment en encourageant la création de cadres nécessaires à la discussion des diverses questions sociales.
Cela se traduit par la nécessité de transformer et de développer les institutions éducatives à travers des écoles et universités inclusives, tolérantes, intégrées et collaboratives, où règne la coexistence pacifique. Ces lieux doivent former des apprenants compétents, munis des outils et mécanismes nécessaires pour construire un système éducatif fondé sur les principes universels des droits de l’homme, de la liberté et de la citoyenneté.
Il ajoute: “Bâtir une école fondée sur la liberté de pensée, la paix et le débat ouvert qui développe des compétences de réflexion analytique éclairée constitue un rempart solide contre les discours extrémistes. C’est ce qui distingue l’éducation comme un processus de construction de conscience et de pensée critique, et non comme un simple remplissage d’informations”.
Et de poursuivre: “cette rencontre est une opportunité cruciale pour envisager les perspectives de coopération future afin de renforcer le rôle de l’Alliance des Civilisations de l’ONU dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales”.
Avant d’ajouter: “Nous insistons sur le rôle diplomatique de l’Alliance comme outil de paix mondiale et de coopération interculturelle, par le développement d’actions diplomatiques visant à protéger l’être humain, préserver sa dignité et promouvoir les valeurs de tolérance, de coexistence pacifique et de construction de ponts de communication et de dialogue entre peuples et cultures. Ce défi constitue un instrument efficace pour bâtir une paix durable, fondée sur les principes de solidarité et de justice, dans le respect total du droit international et des droits humains.”
Enfin, Il conclut que “ce colloque s’inscrit dans le cadre du contexte politique que traverse la Tunisie, notamment dans la vision du président de la République, qui croit en ces valeurs et en leur contenu, annonçant une pensée qui remplace le principe de l’annulation de l’autre par celui de sa reconnaissance et du respect de ses spécificités, malgré les différences. Cette reconnaissance et ce respect mutuel conduisent à la paix et à la sécurité internationales. »