Les autorités iraniennes ont lancé, durant le week-end du 15 novembre, des opérations d’ensemencement de nuages pour provoquer des pluies. Alors que l’Iran fait face à sa pire sécheresse depuis des décennies, rapportent plusieurs médias.
« Aujourd’hui, un vol d’ensemencement de nuages a été effectué pour la première fois cette année hydrologique » (qui commence en septembre), indique l’agence de presse iranienne, IRNA.
Le lac d’Ourmia, le plus grand d’Iran, situé dans le nord-ouest du pays, a considérablement diminué en raison de la sécheresse, explique-t-on.
Déjà l’an dernier, Téhéran avait annoncé avoir développé sa propre technologie pour la pratique de l’ensemencement des nuages par voie aérienne.
Majoritairement aride, le pays souffre depuis des années de sécheresses et de vagues de chaleur. Lesquelles devraient s’aggraver avec le changement climatique. Selon le service météorologique national, les précipitations de cette année sont inférieures de 89 % à la moyenne à long terme.
Cependant, samedi 8 novembre, les médias locaux ont diffusé des vidéos montrant de fortes pluies à Ahvaz et Shustar (sud-ouest), ainsi qu’à Salma et Urmia (nord-ouest) et à Abdanan (ouest).
Cependant, le pays lutte contre une pénurie d’eau critique. Et à Téhéran, le faible niveau des précipitations est « quasi inédit depuis un siècle ». C’est ce que déclarait un responsable local en octobre. Sur les 31 provinces iraniennes, 15 n’ont reçu aucune goutte de pluie cet automne.
A noter que d’autres pays de la région, notamment les Émirats arabes unis, utilisent également l’ensemencement des nuages pour provoquer des précipitations.