A l’occasion de l’événement de la COP 30 qui se tient à Belém au Brésil, des responsables du Groupe BAD et d’autres institutions ont souligné l’importance d’adapter et d’intensifier le financement climatique pour les populations les plus vulnérables, notamment celles vivant à l’intersection des crises sécuritaires et climatiques.
Il convient de noter que le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) joue un rôle clé dans l’appui aux pays africains fragilisés par les conflits et confrontés aux dérèglements climatiques.
Prenons l’exemple du Tchad, les investissements climatiques sont essentiels à la survie des communautés du Bassin du Lac Tchad.
Le Guichet d’action climatique, financé par plusieurs pays donateurs européens, cible principalement les pays à faible revenu, fragiles et vulnérables. Ce qui fait, toujours selon Ecofin, 75% de ses financements concernent l’adaptation, 15% l’atténuation, et 64% des financements d’adaptation sont sous forme de dons, en raison de la fragilité des bénéficiaires.
Alors que sur le plan politique, plusieurs pays africains progressent dans l’élaboration de politiques liant climat et sécurité, avec des cadres nationaux ou régionaux en préparation.
La COP 30 a aussi vu des annonces importantes, notamment la Mauritanie rejoignant la plateforme de sécurité climatique, et plusieurs pays européens augmentant leurs contributions au Mécanisme des Nations unies pour la sécurité climatique.
Les objectifs sont clairs: améliorer l’accès, l’équité et l’efficacité du financement climatique dans les zones en crise, en insistant sur le rôle crucial des plateformes nationales pour la mise en œuvre des actions.
Le CSM (Climate Security Mechanism) des Nations unies pilote la coordination et l’analyse des liens entre climat, paix et sécurité pour renforcer la réponse internationale.