Partout dans le monde, la lutte pour améliorer la qualité de l’air mobilise des acteurs variés, des experts aux communautés à l’échelle internationale. Grâce à des innovations technologiques accessibles et connectées, cette mobilisation collective s’intensifie, offrant des solutions adaptées pour surveiller et préserver notre environnement. Le salon Pollutec, dont l’édition 2025 a été couronnée de succès, qui est le rendez-vous incontournable des enjeux environnementaux et climatiques, réaffirme son positionnement de plateforme multisectorielle dédiée à la transition écologique.
Rencontrée lors de cette édition, Marta O’Brien, représentante de Clarity Movement, souligne dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com la portée mondiale de leur action : « Basés aux États-Unis, nous intervenons dans plus de 80 pays pour surveiller la qualité de l’air grâce à des capteurs solaires à faible coût, connectés au cloud et utilisables partout où un signal mobile est disponible ». Ces dispositifs permettent de mesurer divers gaz et particules en suspension, adaptés aux multiples besoins de leurs partenaires, parmi lesquels figurent des organisations gouvernementales, des universités et des initiatives communautaires.
Sur la participation à Pollutec Lyon 2025, Marta O’Brien fait état d’une forte mobilisation. Tout en soulignant que les solutions pour améliorer la qualité de l’air à l’échelle mondiale reposent sur plusieurs axes complémentaires. D’abord, l’adoption de technologies de surveillance avancées, telles que les capteurs solaires à faible coût et connectés au cloud. Ce qui permet une mesure précise et en temps réel des polluants atmosphériques, facilitant ainsi des interventions ciblées.
Il convient de noter que chaque année, plus de 4,5 millions de décès prématurés sont liés à la pollution de l’air, touchant plus d’un tiers de la population mondiale exposée à des niveaux nocifs de particules fines. Face à cette urgence, des progrès locaux observés en Europe et en Chine montrent qu’une mobilisation collective et des politiques efficaces peuvent fortement améliorer la qualité de l’air, avec l’objectif ambitieux de réduire de moitié ces expositions d’ici à 2040, tout en allégeant un coût économique mondial équivalent à 5% du PIB.