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Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > Politique > Massaoud Grira dénonce un système fiscal lourd et appelle à un État social engagé
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Massaoud Grira dénonce un système fiscal lourd et appelle à un État social engagé

Nadia Dejoui
2025/11/06 at 4:30 PM
par Nadia Dejoui 5 Min Lecture
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Massaoud Grira, député de la circonscription de Zarzis, membre du bloc du Front National Souverain et du Mouvement Populaire, revient sur le projet de loi de finances PLF 2026, en marge de l’audition des ministres du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri à l’ARP.

Sur les principales modifications attendues dans le PLF, il explique que les propositions des députés sont anciennes. Il souligne un problème lié à la voiture pour tous les citoyens tunisiens, notamment les personnes handicapées qui n’ont toujours pas reçu d’aide adaptée pour l’acquisition de véhicules. La réduction des impôts pour les retraités soulève aussi une injustice. Puisque ceux-ci ont déjà cotisé durant leur vie active, mais doivent encore payer des impôts, ce qu’il juge intolérable.

Il ajoute : « C’est un tort envers les retraités, mais aussi envers tous les Tunisiens, car chacun finira par devenir retraité. » Actuellement, la part des impôts dans le budget de l’État est très élevée, représentant 90,9 % des ressources fiscales. Ce qui freine l’investissement. Il critique l’écart entre la classe politique et la classe économique. Et ce, en expliquant qu’en Tunisie, depuis décembre 2017, la classe politique gouverne sans refléter la réalité économique, ce qui freine la croissance.

Concernant les mesures incitatives économiques annoncées, il les juge insuffisantes. « Le secteur privé ne pourra pas avancer sans un véritable climat de confiance entre investisseurs, politiques, employés et citoyens », poursuit-il.

Sur le chômage de longue durée des jeunes, notamment diplômés, il rappelle l’importance de soutenir l’emploi. Il fait valoir :  » Nous avons proposé un projet de loi, mais les mesures dans le PLF restent faibles. On mise sur le secteur privé en allégeant progressivement leurs cotisations sociales sur cinq ans, un système qui date de l’époque de Ben Ali et qui n’a pas porté ses fruits. L’État doit jouer son rôle d’employeur, conformément à la Constitution, en garantissant le droit au travail. »
Il rejette aussi l’augmentation de la charge fiscale ou des taxes sur internet et la richesse, qu’il qualifie de facteurs de tensions sociales. « Nous voulons un budget qui favorise réellement le développement économique. »

Il souligne que les ressources non fiscales représentent seulement 10% du budget, ce qui est trop faible. Selon lui, tant que le problème du phosphate ne sera pas réglé, l’État devra compter excessivement sur la fiscalité, insuffisante pour répondre aux besoins. « Nous voulons un État social avec ses propres institutions économiques rentables, comme la STEG, la société des tabacs, des phosphates, et la création de nouvelles sociétés pour exploiter d’autres richesses, par exemple le gypse dans le Sud où la Tunisie possède la 4e réserve mondiale. »

Sur la lutte contre la pauvreté, il rappelle que donner des aides ponctuelles ne suffit pas. « Nous voulons que les plus démunis puissent avoir un revenu décent et un emploi stable, pour contribuer eux-mêmes à la richesse du pays. »,

Il insiste sur un État social financé par ses propres ressources économiques, et non un État qui prélève sans cesse des impôts. Ce qui crée un conflit entre la classe économique et la classe politique, payé par le peuple qui devient l’assiette fiscale.

Le taux d’imposition réel est de 25 %, ce qui signifie qu’un citoyen paie en moyenne un quart de son salaire en impôts, pouvant atteindre 40% pour certaines catégories sociales, un niveau « trop élevé »
Il réclame donc un système fiscal plus juste, avec des impôts raisonnables capables d’encourager l’investissement et d’alléger le poids sur le consommateur final, par exemple en réduisant le taux d’imposition de 19 % à 15 %.

Enfin, il critique la rigidité et l’injustice du système fiscal. « Sur 115 000 cas de redressement fiscal révisés en 2025, très peu sont frauduleux. Ce qui fragilise la relation entre l’État et le citoyen, pourtant essentielle au développement économique du pays », conclut-il.

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MARQUÉE: Massaoud Grira, PLF 2026, Système Fiscal
Nadia Dejoui 6 novembre 2025
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