L’expert en économie Ridha Chkoundali a analysé le Budget de l’État 2025-2026 en mettant en lumière des chiffres clés. Les dépenses prévues pour 2026 s’élèvent à 79,6 milliards de dinars, soit une légère augmentation d’environ 3 milliards par rapport à 2025 (76,6 milliards de dinars).
Concernant la structure des recettes, il indique que les recettes fiscales pour 2025 s’élèvent à 47,8 milliards de dinars. Bien que les chiffres exacts pour 2026 ne soient pas précisés au même niveau, leur poids relatif devrait rester important. Les recettes non fiscales atteignent 4,8 milliards de dinars en 2025.
Ridha Chkoundali souligne également une réduction notable des emprunts intérieurs, qui passent de 19,1 milliards de dinars en 2025 à 13,5 milliards en 2026. En revanche, les emprunts extérieurs augmentent, passant de 6,8 milliards en 2025 à 9,5 milliards en 2026, ce qui traduit un recours accru au financement externe.
En résumé, la masse salariale reste un poste lourd et difficile à réduire, tandis que les dépenses de développement stagnent, ce qui pourrait ralentir certains investissements structurants. L’État prévoit de financer la hausse des dépenses principalement par une augmentation des emprunts extérieurs et une légère progression des recettes.
Le projet de loi de finances 2026 anticipe donc une légère augmentation du budget total, avec une évolution notable dans la structure du financement : une baisse des emprunts internes compensée par un recours accru à l’endettement externe, une stabilité des dépenses de fonctionnement, et une pression à la hausse sur les autres dépenses.