L’administration Trump envisage d’imposer des restrictions sur les exportations de logiciels vers la Chine. Elles seraient similaires à celles mises en œuvre par les États-Unis contre la Russie après son opération en Ukraine. Et ce, si Pékin poursuit sa dernière série de restrictions sur les exportations de terres rares.
Les discussions, rapporte Reuters, portent sur l’interdiction d’exporter un large éventail de technologies américaines vers la Chine. Le rapport ne détaille pas de restrictions spécifiques ni de calendrier précis pour l’annonce des nouvelles mesures. Mais ces dernières années, les États-Unis ont mis en place des contrôles sur les exportations de logiciels de planification d’entreprise, de gestion de la relation client et de conception assistée par ordinateur vers la Russie.
Cependant, toute restriction technologique drastique imposée à la Chine pourrait perturber la fragile économie américaine. Laquelle absorbe déjà l’impact des tarifs douaniers de Donald Trump.
Par ailleurs, Pékin et Washington ont tous deux adopté une politique consistant à imposer des mesures commerciales punitives avant les négociations. Fournissant ainsi un levier et des monnaies d’échange pour les discussions visant à réduire les barrières entre les plus grands partenaires commerciaux du monde.
Pour leur part, les États-Unis ont déclaré que cette décision était une mesure de représailles aux restrictions annoncées par la Chine sur le flux de minéraux de terres rares. A savoir, des éléments essentiels nécessaires à la fabrication de nombreux produits de consommation, notamment des moteurs, des semi-conducteurs et des avions de chasse. Ainsi qu’aux nouveaux frais portuaires imposés aux navires américains.
« J’entretiens d’excellentes relations avec le président Xi. J’espère que nous parviendrons à un bon accord », a déclaré Trump. Il s’exprimait de la sorte mardi, lors d’un déjeuner avec des élus républicains dans la roseraie de la Maison Blanche. « Je souhaite qu’il conclue un accord favorable à la Chine, mais il doit être équitable », a-t-il poursuivi.
Au final, « ils ne peuvent pas se procurer de pièces détachées pour leurs avions. Nous construisons leurs avions », a affirmé Trump; et ce, lors d’une rencontre avec le Premier ministre australien Anthony Albanese, à la Maison Blanche.