Les images parlent d’elles-mêmes : ce mardi 21 octobre 2025, les rues de Gabès ont été envahies par des dizaines de milliers d’habitants venus crier leur détresse face à la pollution qui empoisonne leur quotidien. Selon Mapcheking publié par la page Gabès book, ils sont 113 mille hommes et enfants, unis par la même colère et une profonde inquiétude pour l’avenir, ont répondu à l’appel des associations de la région.
Dans un calme empreint de détermination, ces citoyens de tous horizons brandissaient des pancartes et chantaient à l’unisson l’exigence d’un changement immédiat : la fermeture des unités polluantes du complexe chimique de Chott Essalem.
Dans cette ville où la solidarité est plus forte que jamais, une grève générale a aussi paralysé la vie quotidienne, avec commerces, cafés et restaurants fermés, marquant un élan collectif de solidarité et d’espoir.
Jamais auparavant une telle foule n’avait marché pour l’écologie, témoignant d’un réveil citoyen passionné, humain, qui cherche à protéger la santé et l’avenir de l’Humain au final.
