Le Groupe chimique tunisien ( CGT) à Gabès provoque une situation environnementale « dangereuse et très dangereuse » avec des fuites de gaz survenant « tous les jours ou tous les deux jours », entraînant l’hospitalisation d’une dizaine d’enfants, de femmes et de femmes enceintes à chaque incident, alerte l’activiste environnemental indépendant Safwene Gouibi.
« C’est catastrophique », dénonce l’activiste environnementale indépendant Safwene Gouibi qui qualifie également la situation de « très catastrophique » au regard des hospitalisations répétées de populations vulnérables. La vétusté des installations, vieilles de plus de 52 ans, est identifiée comme la cause principale de ces émissions toxiques récurrentes. Le groupe industriel public utilise des techniques de transformation des phosphates « anciennes et très anciennes », selon Safwene.
Les fuites se déclenchent systématiquement dès la mise en marche des chaînes de production du Groupe Chimique Tunisien. Cette crise sanitaire et environnementale soulève des questions urgentes sur la poursuite des activités du site industriel dans ces conditions.