Les prix du pétrole ont enregistré de légères hausses lors de la négociation de vendredi 17 octobre, mais ont enregistré une perte hebdomadaire d’environ 3 % après que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a prévu une surabondance de l’offre et que les présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, ont convenu de se rencontrer à nouveau pour discuter de la fin de la guerre en Ukraine.
Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de 23 cents, soit 0,38 %, pour s’établir à 61,29 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) américain ont augmenté de 8 cents, soit 0,14 %, pour atteindre 57,54 dollars.
Les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) concernant une offre excédentaire croissante en 2026 ont été l’un des facteurs principaux limitant la hausse des prix du brut. L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) rapporte que les stocks américains de brut ont augmenté de 3,5 millions de barils pour atteindre 423,8 millions de barils la semaine dernière, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 288 000 barils, ce qui a pesé sur les prix.
Trump et Poutine ont convenu de tenir un autre sommet sur la guerre en Ukraine dans les deux prochaines semaines en Hongrie. Cet événement intervient alors que le cessez-le-feu se poursuit dans la bande de Gaza.
Parmi les raisons de la baisse des prix figurent l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui a accru les inquiétudes concernant un ralentissement de l’économie et une baisse de la demande énergétique.
Rappelons enfin que l’augmentation plus importante que prévu des stocks de pétrole brut est en grande partie due à une baisse de la production des raffineries en raison des travaux de maintenance effectués durant l’automne.