La commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple reprend ce jeudi 2 octobre 2025 les débats sur le projet de loi de lutte contre l’exclusion financière.
Cette reprise intervient d’initiative de la commission, qui n’a pas reçu de demande urgente de la présidence. Le projet suscite un intérêt particulier en raison de ses retombées économiques positives et de son potentiel à aider les populations exclues du système bancaire à accéder aux services financiers.
Le principal point de blocage a été la proposition de création d’une banque postale, soutenue par la commission mais rejetée par le ministère des Finances, ce qui avait conduit à un arrêt temporaire des travaux. La commission a décidé de réintégrer cette proposition dans l’étude du projet de loi jusqu’à sa présentation officielle.
Cette loi vise à favoriser l’inclusion financière et sociale des individus et entreprises n’ayant pas accès au secteur financier, en facilitant leur accès à des produits et services adaptés, tout en protégeant les consommateurs. L’exclusion financière est définie comme la difficulté à accéder à des services financiers nécessaires, freinant ainsi l’intégration économique et sociale des bénéficiaires.
L’inclusion financière concerne l’accès responsable à des services financiers par des institutions telles que banques, microfinance, assurances et la poste nationale. L’inclusion assurantielle étend cet accès aux services d’assurance de manière simple, accessible et abordable. L’éducation financière vise à renforcer les compétences des utilisateurs afin qu’ils prennent des décisions éclairées.
Le projet détaille également le rôle des actionnaires de référence dans les institutions de microfinance et prévoit d’élargir le champ d’action des institutions de microfinance et du Fonds de couverture des risques de change, tout en améliorant la médiation et la régulation de l’assurance, notamment à distance, renforçant ainsi l’inclusion assurantielle.