Le Chef du cabinet du ministère de l’Économie et de la Planification, Lotfi Fradi, s’est appuyé sur les résultats des statistiques officielles du Recensement général de la Population 2024. Lesquelles fournissent des données pertinentes en termes de données actualisées.
Ces renseignements ont établi de nouveaux besoins de la société. Puisqu’il est constaté une certaine modification des comportements et des attitudes des ménages et des individus. Ce qui pourrait renforcer la confiance et la crédibilité de l’opération de planification du Recensement général. Alors, cela devrait-il normalement se refléter dans les cycles de recensement ?
Parlons-nous d’un recensement numérique ? La prochaine fois, sera-t-il basé sur des documents administratifs ? Qu’en est-il exactement ?
En termes d’approche, Lotfi Fradi a fait savoir que ce recensement a été réalisé en utilisant les technologies numériques, notamment des tablettes pour la collecte des données. En outre, la collecte a été générale, couvrant toute la population ainsi que l’ensemble du territoire national.
Il précise dans ce contexte : « Ce qui devrait changer, si la méthode évolue, serait l’utilisation partielle des registres administratifs existants, comme les registres civils où sont enregistrés, par exemple, les naissances et les décès. L’INS est donc contraint de s’orienter vers cette nouvelle approche, qui doit être entièrement digitalisée. »
D’où la question cruciale qui se pose : pourquoi cette évolution est-elle utile ? A cet effet, Lotfi Fradi insiste sur un volet économique. Car selon lui, l’approche digitale permet certainement de réaliser des économies. Sachant que ce recensement a nécessité le recrutement d’environ 10 000 personnes.
Par ailleurs, interrogé sur l’état d’avancement du plan de développement 2026-2030, Lotfi Fradi souligne, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, qu’il n’en est pas à la phase embryonnaire. Il indique que le processus de planification a commencé avec des travaux menés au niveau des conseils locaux, régionaux et des districts, ainsi qu’au sein des différents ministères. Lesquels ont préparé des rapports sur les politiques publiques.
Il précise dans ce contexte : « Nous sommes désormais en phase de concertation au ministère de l’Économie et de la Planification avec les différentes parties prenantes pour arrêter et définir les projets et plans à mettre en œuvre. Une première étape sera conduite par le gouvernement. Puis une seconde impliquera une validation par le Conseil national des régions et des districts, ainsi qu’auprès de l’ARP ».
Quant au calendrier, le projet de plan devrait être finalisé d’ici fin décembre 2025. Ensuite, il sera soumis aux instances législatives. L’adoption pourrait intervenir à la fin du premier trimestre 2026.